Digne Nice Deuxième partie
CINQUIEME ETAPE
16 mai 2011
ANNOT ENTREVAUX
Utilisation Openrunner cliquer içi
Les batteries rechargées: debout à 6h45.
Le petit déjeuner sous forme de buffet est à 7h30. C'est très correct. Nous réglons et après avoir rangé nos affaires, nous allons faire nos courses au vival tout proche. La boulangerie est à côté.
Nous faisons un petit tour par le lavoir et les ruelles d'Annot.
Tout est OK, nous pouvons partir après avoir demandé confirmation à une dame du chemin que nous devons prendre. Il s'agit du GRP Grande traversée des Préalpes. Au départ il est bien balisé mais cela se dégrade très vite. Aux endroits stratégiques il manque des balisages.
Le chemin est mal entretenu, des arbres tombés, depuis sans doute un bon bout de temps, empêchent de passer avec un sac à dos.
Il faut retirer le sac, passer en escaladant. Ici nous en profitons pour retirer notre coupe vent. Nous poursuivons sur notre GRP toujours aussi mal balisé. Certains passages ne sont pas faciles sur les cailloux dans la paroi abrupte.
Le sentier descend en serpentant dans la caillasse vers la D203, normalement le GRP continue en face après avoir traversé le pont.
Nous le prenons, c'est une belle piste très raide.
Une douleur dans le muscle de la jambe gauche, j'ai dû me faire mal en me crispant sur le chemin empierré.
Arrêt technique, massage avec une crème anti-inflammatoire.
Le chemin prend une drôle de tournure: l'orientation ne correspond plus à la carte. on panique un peu, (on ne veut pas recommencer comme hier...) aussi nous faisons demi-tour pour reprendre la route peu passagère, les bas côtés sont souvent très larges. Pas de problème pour l'instant.
Un peu plus tard, on s'aperçoit que la piste devait être la bonne!
Au lieu dit "Agnerc"nous décidons de continuer sur une petite route tranquille à gauche avant de traverser le Var
Il est 13h50, nous descendons au bord du Var pour pique-niquer.
Au moment de reprendre le sac à dos, Françoise cherche son coupe-vent en Gortex.... Perdu!
Perdu! Mais où? Au col, là où on l'a retiré? sur le GPR? sur la route? nous regardons les dernières photos prises pour cerner l'endroit de la perte. Sans aucun doute, c'est sur le chemin, une branche a dû accrocher le vêtement glissé sous les "caloustiques" au dessus du sac à dos!
Trop tard pour retourner, nous sommes presque arrivés à Entrevaux! nous continuons donc notre trajet(pourvu qu'il ne pleuve pas, Françoise n'a plus rien, sauf la grande cape!)
On passe près d'Intermarché, le chemin passe à droite du parking et longe le Var.
Les affaires se compliquent: le chemin surplombant la rivière devient étroit, à un moment nous devons nous agripper à un grillage sur environ 3-4m pour ne pas dévaler, il faut franchir un ruisseau à gué, puis un autre! Ce chemin n'est manifestement pas souvent emprunté!
Enfin une route!..celle qui vient du supermarché...Nous aurions mieux fait de la prendre plutôt que suivre la petite sente. La route va jusqu'au camping et se prolonge en chemin. Au loin on aperçoit Entrevaux.
Le paysage est superbe.
Nous arrivons au petit pont levis de la ville médiévale.
Nous faisons halte à l'office de tourisme pour savoir où se situe notre chambre d'hôtes et signaler la perte du vêtement, au cas où...
Mauvaise nouvelle, la "Maison de Julie" n'est pas dans le bourg mais au "Plan d'Entrevaux" à 2 km de là!
Nous téléphonons pour signaler notre arrivée, aimablement, la dame propose de venir nous chercher dans 1/2h, nous pourrons faire notre repas du soir dans la cuisine d'été (nous n'aurons donc pas à retourner le soir en ville pour nous restaurer). Il nous reste plus qu'à faire nos emplettes.
Ca tombe bien, l'épicerie ouvre à 16h.
Nous avons le temps d'admirer la Citadelle bien campée au dessus de la ville.
Ainsi que la Porte Royale
16h10..16H15..16h20... 16h30 ouverture des portes de la supérette! Cool la gérante! Juste le temps de faire les achats avant l'arrivée de notre "taxi".
La "Maison de Julie"est toute proche de la petite halte du petit train. Demain nous le prendrons pour rejoindre Entrevaux.
La maison est très jolie et accueillante, rien ne manque: un vrai paradis!
Une petite lessive qui va sècher rapidement dans le jardin en plein soleil.
Nous prenons notre repas, comme prévu, dans la petite cuisine face aux montagnes. Au menu du soir: salade, noguets de poulet marinés, haricots verts, fromage et compote de pomme.
La journée a été quand même plus calme et reposante que la veille, malgré la grosse bourde du coupe-vent!
Demain nous irons à la mairie demander l'état de nos chemins pour "Puget-Theniers" et donner nos coordonnées si, avec un peu de chance quelqu'un rapporterait le coupe-vent. (Je n'y crois pas beaucoup, mais on ne sait jamais...)
Aujourd'hui 21 km pour 7h de rando D+ 1009m D- 1204m
SIXIEME ETAPE
17 mai 2011
ENTREVAUX PUGET-THENIERS
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8h, le petit déjeuner est servi sur la terrasse en plein soleil, les montagnes en face. Le rêve, on resterait bien plus longtemps!.
Jus de pomme d'Entrevaux, gâteau aux pommes maison, brioche et confitures maison. Toute la vaisselle ainsi que le linge sont griffés "Maison de Julie". Nous discutons avec le propriétaire du parcours, nous les saluons chaleureusement et nous partons prendre le petit train. Un dernier coup d'oeil à cette superbe chambre d'hôtes.
Arrivés à la petite halte, je m'aperçois que j'ai oublié mes lunettes de soleil. (ça continue!!)
Je remonte en vitesse, il est 8h55 le train passe à 9h19. J'arrive à la chambre, les propriétaires, prévenus par Françoise, cherchent les lunettes. Rien!
"Ne vous inquiétez pas, si je les trouve, je les porterai à votre hôtel à Puget". Réellement sympa ces gens!
Il ne faut pas rater le train, j'arrive 5 mn avant l'embarquement. Le trajet est court (5mn) il y a déjà pas mal de monde à bord.
Nous retournons à l'office de tourisme pour dire tout le bien que l'on pense de la très recommandable "Maison Julie".
Petite visite à la mairie, comme prévu, pour signaler la perte du coupe-vent et de se renseigner sur l'état du chemin le long du Var. D'après un adjoint: pas de problème c'est praticable, même s'il faut faire attention!
Nous téléphonons aussi à la mairie d'Annot pour le coupe vent.
Il est 10h, les courses pour midi sont faites, nous partons en direction de la cathédrale.
Françoise n'est pas très rassurée, elle se méfie. Le mot "praticable" n'a pas la même signification selon les personnes!.
A la sortie du village, dans le chemin qui domine le Var, une dame nous confirme que le chemin est correct, même si à un endroit, il faut grimper comme des marches pour détourner les éboulis; elle s'y promène souvent. Elle marche avec un GPS et nous en conseille un, une petite merveille parait-il!
Le chemin, balisé en jaune, est à peu près plat. Nous arrivons à l'endroit critique, le chemin est éboulé, il faut trouver la passe. On essaie tout droit en vain, on redescend et nous retrouvons notre balisage et les marches taillées dans la pente.
Cela passe sans trop de difficultés, le chemin reprend à plat un peu plus loin.
Nous arrivons à la maison en ruine au lieu dit "La Claux"
Sur la carte il faut monter en tournant à gauche. Effectivement, un tourne à gauche, plus de balisage jaune mais de la rubalise. Nous montons, la rubalise a maintenent disparu, il faut y aller au feeling!
On a déjà donné! On redescend jusqu'à la ruine, on passe une barrière et là un beau chemin balisé en jaune nous tend les bras. Nous nous sommes un peu vite emballés en suivant la rubalise.
La montée est raide mais le sentier est bon. Il faut s'élever de 250m pour arriver au lieu dit des "Lacs".
Une jeune femme randonne, elle vient de Puget. Elle nous dit que pour rejoindre le GR510 ce n'est pas bien balisé (on a l'habitude..) elle a tourné en rond pendant 1/2h. On se salue et se souhaite une bonne fin de rando.
Au "Lacs" il faut trouver le chemin pour atteindre le col de Velacs sur le GR510. Je pars en reconnaissance dans la prairie, il faut traverser le pâturage, le chemin jaune est en face.
Un peu de peinture jaune sur quelques arbres faciliterait la vie des randonneurs!
Ce chemin n'est pas trop mauvais, le balisage devient régulier. Nouvelle pature et le balisage, encore discret à cet endroit, nous permet de joindre sans trop de mal le col de Velacs.
Il est 13h50, nous sommes sur le GR510, balisé rouge et blanc. Nous cassons la croûte.
1/2h de pose, nous repartons à travers une belle forêt de sapins. Ici le GR est très bien balisé, pas moyen de se tromper. Nous passons la borne frontière ornée d'une fleur de lys et de la croix de Savoie.
Nous sommes sur la crête d'Aurafort. Des pancartes de temps en temps pour parfaire le balisage. Joli fossile dans la roche.
La descente sur Puget est assez délicate. Des endroits sont glissants sur les caillasses, il faut faire attention: le ravin est proche. Plus bas nous nous retrouvons parmi les oliviers.
Françoise se retrouve sur les fesses et roule au moment où nous retrouvons la route juste avant le village. Plus de peur que de mal, belle figure acrobatique!
Il est 15h30 nous arrivons à l'hôtel. Bonne nouvelle, mes lunettes sont là. Nous ne dirons jamais assez du bien de cette chambre d'hôtes.
L'hôtel Alizé est agréable.
Une bonne douche et nous allons visiter la ville. Nous repérons notre lieu de départ pour demain, nous achetons la carte IGN Top 25 locale, et nous nous mettons en quête d'un marchand de vêtement de pluie.
Nous faisons toutes les boutiques, c'est finalement chez "Gamvert" que Françoise trouvera une veste verte imperméable!
Arrêt à une terrasse pour se rafraîchir. Le temps se gâte.
Nous achetons pour les 2 jours à venir nos provisions au "Carrefour contact" à côté de l'hôtel.
Nous dînons à côté de la gare en face l'hôtel: buffet de hors d'oeuvre, je prends de la blanquette de veau, galette complète pour Françoise, salade de fruits. C'est très bien et copieux.
De retour dans notre chambre, les infos à la télé et dodo!
10km5 en 5h40 de rando D+ 742m D- 825m
SEPTIEME ETAPE
17 mai 2011
PUGET THENIERS THIERRY
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Petit déjeuner 7h30, très copieux.
Nous partons en passant devant l'église pour rejoindre le petit chemin allant vers Lava.
On part de 410m, il faut grimper. le sentier est balisé jaune.
Nous arrivons à une ruine; est-ce vraiment Lava?
Nous sommes un peu dans l'expectative, rien pour nous indiquer.
Nous trouvons un balisage jaune, nous descendons un peu. Je demande à Françoise d'attendre un instant, je vais un peu plus loin. En fait, ce chemin redescend sur Puget par Notre dame de Roudoule, il faut donc prendre l'autre chemin qui est aussi balisé en jaune.
Arrivés au collet des Aubrics nous nous engageons sur une piste qui nous mène à une maison forestière. On retrouve un balisage rouge et blanc, une variante du GR510 (sur la carte plusieurs chemins s'appellent GR510).
Nous sommes à plus de 1000m d'altitude, il faut encore monter!
Le paysage varie, chemin aride, forêt de sapins...
...;prairies où ce n'est pas facile pour se repérer.
A midi nous gagnons le col de Barbenière (1477m) où des randonneurs à la journée font la pause.
Nous continuons vers le col de Mairola par une piste. Un panneau l'indique clairement, mais nous ne sommes plus sur le GR . Peu importe, nous y allons tout de même. Nous retrouvons le GR plus loin. Le chemin descend et nous arrivons au col (1286m), borne 183.
Notre but est d'aller sur Rigaud. Une pancarte nous indique la direction, c'est une belle piste, mais il n'y a plus de balisage du GR. Nous la prenons quand même, peut-être allons nous retrouver les marques plus loin. Cette piste descend, une autre pancarte nous donne d'autres indications: Auvare et Col de Mairola. Nous tournons en rond! nous revenons au fameux col. Coup d'oeil à droite, coup d'oeil à gauche: rien. On persiste et on aperçoit un petit kern (petites pierres empilées , souvent utilisé par les randonneurs) au début d'un tout petit chemin. Nous le prenons.
Plus loin, trop loin, on retrouve enfin le balisage du GR.
Cela aurait certainement été trop simple de mettre un tourne à droite au col, c'est une faute impardonnable! les pancartes donnent parfois des directions fantaisistes. A se demander s'il ne faut pas mieux suivre les kerns que les balisages! Un gros travail de rebalisage est à faire sur cette portion de parcours!
Heureusement le paysage est à couper le souffle, cela compense!
Ce chemin descend vraiment très sec, les cailloux roulent sous les pieds, je crains toujours pour Françoise et, à un moment, je me retourne pour lui dire de faire attention, mais c'est moi qui roule sur une pomme de pin et vlan! je bascule côté ravin, j'arrive à m'accrocher aux genêts, même pas mal. J'arrive à m'extirper, je vérifie, cette fois l'appareil photos est toujours là!
On repart, Françoise a eu plus peur que moi.
La descente est toujours aussi dangereuse, au loin on aperçoit Rigaud.
Le ciel s'est bien assombri, on entend le tonnerre, la pluie tombe dans la vallée.
Une goutte, 2 gouttes, vite il faut mettre les impers, et la housse du sac à dos. Nous avons bien fait, car maintenant c'est le déluge, on ne peut pas rester là, il faut poursuivre avec une extrême prudence.
Je vais pour regarder l'heure, plus de montre! Elle est restée dans le ravin. Je veux faire demi tour mais Françoise s'y oppose!
On ne peut plus regarder la carte tellement il pleut, on se fie au balisage.
On arrive à un large torrent qui commence à se gorger d'eau, une pancarte indique Rigaud en aval du torrent.
Faut-il emprunter le torrent? C'est ce que nous faisons jusqu'à une cascade impossible à franchir. Nous remontons à la pancarte. La pluie cesse.
Après avoir regardé un peu partout, on devine encore un kern de l'autre côté du torrent, nous y allons et, plus loin nous retrouvons le balisage, il est déjà 15h.
Là, il y a une autre faute évidente de balisage, il y aurait la possibilité de mettre du rouge et du blanc sur un poteau à une bonne hauteur, visible de l'autre rive, quitte à rebaliser tous les ans! Ce n'est pas sérieux.
Nous suivons le chemin qui débouche sur une route, nous atteignons le petit village de Rigaud.
Nous arrivons par le cimetière, ici les caveaux sont aériens, trop difficile de taper dans la roche!
Devant la mairie, un banc au sec sous un abri, nous nous installons pour nous restaurer il est 15h30. Heureusement nous buvons régulièrement et prenons des barres de céréales de temps en temps. Il nous reste 8 km à faire, il n'est pas question de continuer dans ces conditions, les chemins sont trop risqués après cette grosse pluie.
Il nous faut trouver un véhicule pour rejoindre Thierry. Hélàs pas de route directe. Nous demandons à un automobiliste mais il ne va pas dans cette direction, une autre voiture, c'est le maire du village, il n'a pas le temps, il a une réunion. Bravo Monsieur le maire! Une dame passe, nous lui expliquons notre situation. C'est une randonneuse qui comprend très bien notre désarroi. Elle nous emmène chez elle, son mari est en pleine peinture. Très sympa, il s'arrête de travailler, ils vont nous conduire à notre auberge. Ce n'est pas la porte à côté: 8 km à pied par le GR, il faut en faire 40 en voiture, passer par la vallée du Cians, rejoindre Villars (nous y serons demain soir) puis prendre une toute petite route pour atteindre Thiery, village en cul de sac.
Nous avons le temps de discuter dans la voiture. Conversation que nous poursuivons devant une tasse de thé à l'auberge. Que ces gens sont gentils! Ils n'ont pas hésité un seul instant pour nous convoyer. La solidarité entre randonneurs existe.
On se dit au revoir, échangeons nos adresses, on aimerait bien leur rendre la pareille. Encore mille mercis à eux.
Nous montons dans notre petite chambre, bourrons nos chaussures de papier journal, tendons des ficelles et faisons sécher tout notre linge grâce au radiateur électrique.
Le repas est servi à 19h30, l'aubergiste très agréable nous a préparé de bons petits plats:
Salade de chèvre chaud et confit pour Françoise, salade de gésier et entrecôte pour Léo, en accompagnement des ravioles, plateau de fromages et en dessert des fraises .
Journée mouvementée et éprouvante.
Combien de km? 13-14? D+ 1149m D- 957m
HUITIEME ETAPE
18 mai 2011
THIERY VILLARS/VAR
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Nous prenons notre petit déjeuner à 7h30. Tous nos vêtements sont secs, y compris les chaussures, nous avons changé trois fois les papiers à l'intérieur. Il fait très beau ce matin. Nous réglons et allons visiter THIERY qui est un petit village perché, où les rues sont des escaliers.
Nous allons jusqu'à la table d'orientation où nous avons une très belle vue.
Nous redescendons pour prendre nos sacs et saluer l'aubergiste. Il est 8h55.
Nous prenons le GR510 qui au départ est une belle piste montant doucement, au bout de 40 minutes nous quittons la piste pour un petit sentier un peu détrempé par la pluie d'hier. Dommage qu`à un endroit un arbre mort ( pas tombé d'hier) oblige à passer à 4 pattes en dessous, ce qui n'est pas évident quand on est équipé d'un sac à dos.
Nous arrivons en haut à la "Villa Souberre"
qui est un hameau en ruine.
Nous décidons de ne pas continuer sur le GR, vu l'état du court chemin emprunté ce matin, mais prenons la piste qui descend par La Madone, il est 10h10.
Arrivés à La Madone, petit hameau perdu, nous prenons la route.
Nous sommes à 1162m. Il n'y a pas grand monde sur la D226 qui descend sur VILLARS. Il est 10H45. Le trajet se fait sans encombre, 6 voitures au total, nous ne regrettons pas le GR.
La route est agréable, le panorama bien dégagé sur la vallée du "Riou Blanc".
Nous arrivons à VILLARS à 13h15, nous nous installons sur une table de la place du village pour pique-niquer. Tout juste fini, les affaires à peine rangées dans le sac, quelques gouttes d'eau commencent à tomber. Nous nous réfugions au café restaurant de l'autre côté de la place et prenons respectivement un thé et un café. La pluie cesse très vite.
Fausse alerte, nous allons visiter, passons à ce qui sert d'office de tourisme. La dame nous conduit à côté à la "médiathèque". Là une autre bénévole nous reçoit dans son petit cafarnaüm. Elle retrouve un topo-guide qu'elle a emprunté sur la région. Nous n'avons pas grande indication sur l'état du GR510 que nous aimerions prendre demain. Il existe par contre une petite route très tranquille qui passe par MASSOINS. On remercie la dame, on décidera demain.
Nous descendons la D26 pour rejoindre notre chambre d'hôtes. C'est à 1/4 d'heure du centre, nous trouvons facilement "La Fount".
Jean-claude nous reçoit, nous montre nos locaux. Nous prenons la douche , Françoise fait une petite lessive. Au moment d'aller faire sècher dehors, pas de chance, un coup de tonnerre, l'orage éclate, il faut étendre le linge au sous-sol.
Le dîner est à 19h30. Jean-Claude et Marielle sont deux écolos végétariens. Le repas sera végétarien; Pissaladière aux petits légumes, tourte, fromage de brebis, crème de marrons, une tisane de sauge.
Au lit!
Aujourd'hui 4h30 de rando, 18km D+ 931m D- 1509m presque une étape de repos par rapport à hier.