Cathare 2010 deuxième partie

 

SEPTIEME ETAPE

19 mai 2010

LABEAU                 PUIVERT

 

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A 7h30 le petit déjeuner nous attend, nous sommes les premiers. Nous ne perdons pas de temps, nous réglons et nous partons. Les deux jeunes hollandais arrivent au moment où nous quittons les lieux, nous les saluons , on se reverra certainement plus tard.

Cette nuit il a du pleuvoir, c'est tout mouillé dehors, c'est tout brumeux, le ciel est très bas. Nous descendons à Marsa par la route, nous y sommes très vite.

Ici on a su conserver une ancienne bascule, on a trop supprimé tous ces objets urbains qui font partie du patrimoine.

Bascule

Dans le village il faut trouver le sentier, ce n'est pas très bien indiqué, nous trouvons quelqu'un qui nous aide. Aussitôt sorti du bourg, ça grimpe très fort un bon bout de temps jusqu'à Quirbajou.

Il caille, un monsieur nous montre son thermomètre, il fait 8°. Le chemin devient plus plat, mais continue de s'élever pendant que nous contournons le "Pujol de Sougranet".

Pujol

Nous passons le col de La Dourne. Le chemin progresse en forêt, la neige très lourde, qui est tombé il y a 15 jours, a décimé énormément de sapins, très souvent il nous faut faire un détour pour passer.

Les sapins sont descimés

Le dénivelé s'accentue pour arriver au col de Casse-Crabides. C'est la descente sur Coudons. Les cloches sonnent, il est midi. Nous faisons le plein d'eau à la fontaine. En sortie de bourg le chemin est bien balisé, nous entrons dans une zone qui a partiellement été déboisée, et là , problème. Plus de balisage, impossible de trouver le bon chemin. Nous devions prendre à gauche après une ligne électrique, pas de chemin! On en essaye un qui manifestement n'est pas le bon. En regardant la carte on devrait retrouver la D 613 . Il y a un chemin qui mène à un pylône que nous avons localisé sur la carte. Nous montons, mais là aussi, pas possible de rejoindre La Fage. Nous retournons sur la route, arrêtons le véhicule utilitaire d'un charcutier ambulant. Le monsieur confirme notre option, c'est bon nous allons bien rejoindre Nébias par la D 613 et la D 117. Cela nous fait un détour de plus de 4 km. Plus bas nous nous posons pour casser la croûte à l'aire de pique nique aménagée au carrefour des deux départementales. Nous n'avons pas chaud, le vent frais souffle encore bien fort. Tout à coup, qui voit-on passer sur la route? Nos deux hollandais qui se sont trouvés dans la même situation que nous. Ils continuent pour pouvoir se ravitailler à Nébias. Nous terminons notre collation et reprenons la route. Il n'y a pas trop de voitures.

Nous arrivons à Nébias, au pied de l'église, les deux jeunes sont assis, ils n'ont pas trouvé de quoi manger à part un paquet de petits gâteaux. Nous leur offrons ce qui nous reste; un morceau de pain, de la saucisse sèche, et 2 oranges. Ils sont comblés.

Rik et Lenneke

Nous poursuivons notre sentier qui s'élève dans la colline. Ici, il se nomme  GR7. C'est très bien balisé. La rampe devient de plus en plus raide, Françoise souffre du tendon d'Achille gauche. Le château de Puivert est en vue, il faut y parvenir!

Château de Puivert

Ça y est, c'est fait. Des Austaliens sont sur le parvis, ils nous demandent si nous avons un compas, ils sont tout heureux de localiser sur la boussole où se situe leur pays. Il nous faut un quart d'heure pour descendre dans Puivert. C'est un joli petit village, mais il n'y a rien pour se ravitailler.

Bascule de Puivert

Ici encore on a su préserver la bascule. Bravo

Je noterais un petit bémol, juste devant la jolie halle ont été installées des poubelles. C'est d'un très mauvais goût, je ne vous félicite pas Monsieur le maire. C'est manifestement ne pas respecter son village que de défigurer un tel site.

Halle de Puivert

Nous trouvons facilement le hameau des Arnoulats. La chambre d'hôtes l'Irénée est bien indiquée.

Nous sommes reçus par Monique et Patrice, la chambre "hirondelle" est ravissante, tout comme le reste de la maison entièrement décorée par les mains des propriétaires.

Le repas est à 19h30. Tout le temps pour se toiletter et se reposer

Il nous est offert un Maury en apéro dans une ambiance très conviviale.

C'est Patrice qui fait la cuisine:

Pois chiches vinaigrette

Boeuf, ratatouille maison

Fromages

 Crème orange-chocolat

Aujourd'hui nous avons fait 32 km, 44746 pas 8h52 de route

 

HUITIEME ETAPE

20 mai 2010

 PUIVERT       ESPEZEL

 

 

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Après une bonne nuit nous prenons le petit déjeuner que nous sert Patrice. Il nous a préparé un pique nique car à Puivert il n'y a pas de boulangerie. Nous démarrons à 9h. Presque plus de vent et un ciel d'azur.

Nous allons tranquillement au hameau de Bonnaure, ici il manque un poteau de balisage, cela pourrait prêter à confusion. C'est alors la montée vers le hameau de l'Escale. Le sentier grimpe sec dans les résineux et très vite il devient impraticable. La neige a encore décimé ici de très nombreux sapins qui coupent le chemin. Soit il faut être acrobate pour passer par dessus , soit il faut s'éloigner du chemin en restant vigilant pour ne pas perdre le cap. A deux c'est plus facile, l'un va en reconnaissance pour retrouver le chemin, l'autre n'a plus qu'à rejoindre. Les employés du conseil général vont avoir un énorme travail, ils ont parait-il fait un gros boulot sur les routes qui étaient elles aussi coupées. Ce sentier mérite qu'on s'en occupe aussi au plus vite pour ne pas dégoûter les randonneurs.

C'est ainsi sur un peu plus de 5 km, jusqu'à la ruine de la maison forestière des Ombres. Cela parait durer une éternité.

Le sentier devient inextricable

Nous pique-niquons à l'aire installée dans les ruines, il y a un point d'eau. Cet arrêt fait du bien au tendon d'Achille de Françoise qui la fait souffrir. Est-ce le frottement de la chaussure? C'était un peu enflé hier soir. Elle fait preuve de courage, elle avance un peu moins vite. Patrice a fait les choses très bien; un énorme taboulé, du pain du fromage des pommes; de quoi nous reconstituer.

Après une demi heure d'arrêt, cela devient plus facile. Nous sommes sur le  plateau  de Sault, c'est une très vaste étendue très plate à 900m d'altitude. Face à nous, les Pyrénées majestueuses aux sommets enneigés.

Plateau de Sault

Nous arrivons à L'hôtel Grau d'Espezel. Le patron est sympa, nous prenons possession de la chambre. Une bonne douche, une petite lessive, un peu de repos sur le lit. J'ai parait-il ronflé. Debout, on abuse pas des bonnes choses. Nous allons faire un petit tour dans le village. Pas moyen de se tromper, Rue du Pujol, Place du Pujol, Impasse du Pujol.... Tout est Pujol ici.

Qui est ce Pujol

Nous faisons nos courses au petit Vival. On y trouve de tout une fois de plus. Demain nous aurons du pain dès 8h. Un peu plus loin dans le petit jardin public nous distinguons du monde. Nous nous approchons,  ce sont les jeunes Néerlandais que l'on avait laissés hier. Ils sont aussi à l'hôtel Grau, nous nous verrons ce soir. Ils nous confient qu'ils ont un peu triché. Ils ont fait la fin du parcours en stop!

Nous écrivons quelques cartes postales, une petite pensée à ceux qui nous sont chers.

Ce soir, nous aurons la météo pour les jours à venir, nous avons la TV dans la chambre. Huit jours sans informations, sans sur-information. Cela fait du bien. Hélas rien n'est changé, le monde est toujours le même.

Aujourd'hui  nous avons fait 25127 pas pour 5 heures de rando.

 

NEUVIEME ETAPE

21 mai 2010

 ESPEZEL       COMUS

 

 

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Après une bonne nuit, nous prenons notre petit déjeuner à 8h. Les deux autres couples qui ont dîné hier soir et couché à l'hôtel sont déjà attablés. C'est très copieux. Nous remontons dans notre chambre, rangeons nos affaires dans notre sac et réglons.

Françoise va à la supérette chercher du pain pendant que je monte à la poste pour envoyer nos cartes. Il est 8h55 quand nous partons doucement. Françoise tient à s'échauffer, malgré la pommade, son tendon d'Achille lui fait mal. Au départ c'est très plat, nous restons sur le pateau de Sault pendant 4 km. Après la métairie des arbres cela commence à grimper. Quelques arbres sont tombés en travers du chemin, mais c'est beaucoup moins catastrophique qu'hier. De plus les agriculteurs ont dégagé les accès menant aux prés. Le balisage est très bon. Nous sommes maintenant en forêt, le topo-guide attire l'attention sur une fourmilière géante.

Fourmilière géante

Effectivement, elle est bien là dans les résineux, ce sont des gosses fourmis volantes. C'est assez impressionnant.

En sortant de forêt, nous avons une vue bien dégagée.

 

Plateau de Languerail

 

Nous croisons un groupe  qui fait la pose, ils randonnent pendant 3 jours, ils ont un petit sac léger, le gros de leur barda est transporté par les deux voitures qui les accompagnent. Ils seront au gîte ce soir. On aperçoit les 2 jeunes Néerlandais un kilomètre plus bas.

Nous accédons au bois de la Mandrate, pour arriver au Refuge des Gardes. Il y a deux tables, nous nous installons sur l'une d'entre elles pour pique-niquer. Peu de temps après, les deux jeunes nous rejoignent. Ils viennent aux nouvelles du pied de Françoise. Ce sont deux toubibs, Rik est réanimateur, Lenneke est généraliste. ils sortent des comprimés d'Ibuprofène de leur poche, les donnent à Françoise en lui conseillant d'en ingérer un tout de suite. Notre casse-croûte terminé nous repartons, Françoise relasse sa chaussure. Est-ce l'anti-inflammatoire ou la chaussure moins serrée? Françoise n'a plus mal. Vers les Gorges de la Frau au Pas de l'Ours,   le Col de la Gargante (point culminant de notre randonnée 1352 m) les paysages sont superbes.

Gorges de la Frau

Nous arrivons très vite à Comus. Le gîte communal se partage sur deux sites, l'un dans l'ancienne école, l'autre derrière la mairie. Une ardoise nous indique que nous serons logés dans les locaux derrière la mairie comme les 7 randonneurs que nous avons croisés ce matin. Nous ne savons pas quelle chambre prendre, nous optons pour la chambre avec un seul grand lit. Nous nous douchons, nos affaires sont passées à l'eau.

Nous avons mis 5h45 depuis Espezel pour rejoindre le gîte, 27163 pas. Nous allons faire un tour dans le village, le gîte de l'école va disparaître au profit d'un nouveau local en pleine rénovation. Rik et Lenneke arrivent, ils logent au gîte "Le silence du midi".

Les 7 randonneurs arrivent, un peu plus tard c'est le tour de 10 autres et leur guide de "La Balaguère"  qui seront logés à l'école.

Nous prenons le repas à 19h30, à la grande table unique nous nous plaçons entre les deux groupes ce qui nous permet de bavarder avec l'un et l'autre. "La Balaguère" a opté pour 7 jours de rando avec de nombreux transferts en taxi.

 

DIXIEME ETAPE

22 mai 2010

COMUS                 MONTSEGUR

 

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Nous plions bagages, et nous rendons dans l'autre bâtiment, l'ancienne école où nous avons pris notre repas hier soir pour prendre notre petit déjeuner.

Les 7 autres randonneurs sont déjà en place, ceux de La Balaguère sont partis depuis un bon bout de temps. L'étape sera courte, nous avons le temps.

Nous réglons, Anne la gérante, nous fait voir sur son ordinateur, une photo qu'elle a prise deux jours plus tôt. Il s'agit d'une photo prise sur le chemin où nous sommes passés près de la fourmilière, l'empreinte de pas de l'ours!   Glagla!!!

Il est 8h50 quand nous, partons du gîte. Très vite nous prenons le chemin qui mène au fond des Gorges de la Frau. cela descend,descend, descend encore, nous allons bientôt atteindre le centre de la terre. C'est gigantesque. Quand nous touchons le "fond", nous faisons une petite pause boisson, les Néerlandais nous doublent, nous avons fait près de 8 km, il n'y a plus qu'à remonter. En 4 km nous grimpons de 435 m. Ce n'est pas terrible pour le tendon de Françoise. Ce sera à nouveau une descente. Nous arrivons à une route, Il ya un petit endroit pour pique-niquer. Un groupe de randonneurs passe dans l'autre sens, il restent sur la route le sentier est trop raide. Ils se baladent en boucle pendant trois jours. Il est 12h30, après notre pose repas, nous reprenons le sentier qui est toujours balisé GR 78 depuis Comus. Montségur est en bas tout près, le château est au dessus beaucoup plus haut.

Montségur est un joli petit village, la rue unique monte en zig-zag, nous arrivons à notre chambre d'hôtes, "l'Oustal". Serge nous reçoit, son épouse Monique nous conduit à notre chambre.

Nous avons mis 5h, 20513 pas pour faire ces 14 petits kilomètres.

Nous nous délestons et allons vers le château, nous prenons le GR qui monte jusqu'au parking. Françoise s'arrête à la stèle Cathare.

Stèle de Montségur

Je décide de monter jusqu'au château, belle pente pour rejoindre la cabane où je laisse 4,5€ à la douane, et atteinds le château en une dizaine de minutes. Dans l'enceinte pas mal de monde, dont les 10 randonneurs "Balaguère" qui sont sagement assis pour écouter le guide qui raconte l'histoire de l'édifice, un des derniers bastions du Catharisme.

Montségur

Je prends quelques photos et ne m'attarde pas trop, Françoise m'attend. J'ai mis une heure aller-retour, je n'ai pas musardé.

En redescendant au village, nous croisons pour la dernière fois les deux jeunes médecins. On se congratule, heureux d'avoir pu échanger pendant quelques jours. Je leur laisse l'adresse du site.

Nous rentrons pour nous doucher et laver notre linge puis allons faire un tour dans ce joli village. Nous visitons le musée très interessant puis allons prendre un cola à l'hôtel- restaurant.

Le repas est à 20h, nous nous reposons un peu. Le soir, la cheminée est allumée dans la salle à manger, nous serons 10 à table; 3 couples amateurs de rami qui se connaissent et se baladent en voiture, Serge, Monique et nous. L'apéritif est servi à table, l'ambiance est chaleureuse, Serge, ancien rugbyman sait faire. Monique apporte un très bon melon avec jambon cru en entrée, une truite avec ratatouille et endive, fromage de pays en dessert une coupe de fraises. Café ou tisane avec une prune qui semble au goût de certains! Nous n'y toucherons pas.

Bonne nuit.

ONZIEME ETAPE

23 mai 2010

MONSEGUR                ROQUEFIXADE

 

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Le soleil darde ses rayons sans modération ce matin par notre fenêtre située plein est, très belle journée en perspective. Le petit déjeuner est servi dehors, il fait très bon. Nous sommes les premiers, nous sortons de table quand le groupe d'amis s'installe. Nous retournons boucler nos affaires, nous réglons et quittons ce lieu très hospitalier.

Nous passons à la charcuterie-épicerie acheter du pain et des bananes. Plus de ravitaillement parait-il d'ici Foix. Il faut prendre ses précautions. On sort du village,repasse par le parking du château avant la descente vers Montferrier.

Montferrier

Montferrier est unjoli petit village et surprise , il y a un Proxi à deux pas du sentier. Nous y faisons un saut pour acheter deux pommes, une salade de carottes et un petit izard en peluche pour Paul.

Il faut maintenant remonter tout ce que nous avons descendu jusqu'au hameau de Sau. C'est maintenant une descente dans un chemin très humide, voire dangereux jusqu'à la D 117. Heureusement qu'il fait beau en cas de mauvais temps ce doit être épouvantable. Après Conte, il faut remonter le sentier qui est GR et très bien balisé. Nous grimpons au village de Coulzonne. Pas âme qui vive, nous envisageons de pique-niquer vers une stèle un peu plus haut. Pas de chance un groupe d'Anglais a eu la même idée, nous allons dans l'herbe un peu plus loin. L'ombre se fait rare, le soleil plombe. Un petit coup d'oeil sur le téléphone, il y a du réseau ,nous en profitons pour passer un petit coup de fil aux Sorinières, à Céline et Michel.

Roquefixade est en vue, nous descendons dans le bourg et trouvons très vite le gîte Les Hirondelles. On nous installe dans notre chambre. Nous nous douchons et nous reposons un peu. Nous avons mis 5h15 pour arriver, 23973 pas pour faire ces 16 bornes.

Nous montons au château de Roquefixade par un chemin relativement facile, par contre cela devient un peu plus ardu pour accéder au donjon.

Château de Roquefixade

Au retour nous faisons le tour du village. Selon la gérante du gîte, il n'y a pas d'employés municipaux, tout est basé sur le bénévolat. Contrairement aux sites Audois, l'accès au château est gratuit.

Nous prenons une boisson en terrasse mi ombre, mi soleil.

Le repas nous est servi dehors, il fait très bon. En entrée buffet à volonté,(exactement ce qu'il me faut), un très bon hachis Parmentier, buffet pour le dessert le tout agrémenté d'un petit rosé. Françoise prend une tisane. Nous sommes nombreux; il y a un groupe d'une vingtaine de Danoises, deux bergers, et deux autres couples.

Nous montons dans notre chambre, l'hôtelière nous promet le calme, le carillon de l'église toute proche ne reprendra que demain matin 8h.

Vers 21h15  4 ou 5 gars du village viennent prendre un petit verre. La prune qui a l'air bonne, délie les langues. L'un des garçons pousse une petite chanson occitane. Les Danoises applaudissent. Erreur fatale!  Les garçons chantent alors tous une nouvelle chanson. Les Danoises un peu frustrées font de même. Applaudissements, chacun son tour jusqu'à 22h15, heure à laquelle les Danoises montent se coucher un peu excitées. C'est le silence......

DOUZIEME ETAPE

Lundi 24 mai 2010

ROQUEFIXADE                FOIX

 

 

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C'était bon le silence dans la nuit. 3h45, bruit de chasse d'eau! Une Danoise aurait-elle trop bu en chantant hier soir? Deux chasses d'eau, trois, cela devient contagieux, quatre et c'est chacune leur tour. Le bruit s'accentue tout le monde est debout, fermetures de sacs, cela devient le cirque, douches, rires, on parle très fort, puis, tout le monde descend l'escalier, 2 mini bus arrivent. A priori, d'après ce que l'on peut comprendre, elles partent pour Montpellier (Prendre l'avion?). A 5h le calme est revenu. La nuit se terminera à 7h30 pour nous.

Petit déjeuner, réglement de la pension, on blague avec la gérante en ce qui concerne le calme de la nuit Roquefixadaise! La pauvre, elle n'y est pour rien. On reprend le GR qui passe au pied du château et ensuite descend vers Leychert.

Là, cela remonte sévèrement, il faudra grimper pendant un petit bout de temps. Losque l'on arrive sur une piste forestière, un petit 4x4 s'arrête. Un monsieur fort sympathique, nous demande d'où on vient, où l'on va. Il nous fait remarquer les dégats de la neige dans la belle hêtreraie. Il est en inspection d'évaluation. On discute plus de 10 minutes; Il nous salue, repart, nous aussi.

Nous arrivons au Pas du Falcou, le même monsieur revient et nous appelle, descend de sa voiture.

-Ah vous passez par là, vous avez raison vous serez à l'abri du soleil!......il nous raconte qu'un jour sur ce chemin, il a rencontré un énorme cerf qui l'a tenu en respect pendant plus de 5 minutes à 5m de lui, la bête écumant prête à attaquer. Il n'a pas bougé. Le cerf a fini par faire demi tour. Vous ne craignez rien,vous ne le verrez pas à cette heure.-ci.

On pourrait encore y être, ce monsieur aime sa région et n'a peut-être pas souvent l'occasion de partager ses

anecdotes.

Nous descendons pour arriver sur une large piste en faux plat montant qui dure près de 4 km pour arriver au Col de Porte Pa; Nous continuons à monter pour arriver en crête sur un vaste plateau herbeux avec une vue magnifique sur la vallée de l'ariège.

Vallée de l'Arriège

Il est 12h45, nous posons nos sacs à l'ombre et pique-niquons, c'est l'endroit idéal. Il nous faudra moins d'une heure pour descendre les 450 m de dénivelé pour rejoindre Foix. A mi chemin nous croisons un couple qui monte jusqu'au plateau, petite causette et on poursuit notre dégringolade vers la gare. Nous vérifions à la gare les horaires du train pour demain. De la gare nous repérons aussi le temps qu'il nous faudra pour venir du centre Léo Lagrange.

IL est 14h45, le centre n'ouvre pas avant 16h30. Ce n'est pas très grave, nous allons prendre un pot sous la grande halle vers le marché, ensuite nous faisons le tour du centre ville, c'est vite fait. Nous n'allons pas visiter le château. Vers 16h15 nous retournons au gîte, une dame vient ouvrir et nous reçoit. Ce soir Lundi de Pentecôte, il n'y aura pas de repas. Rien de bien grave nous irons en ville. Nous nous installons, on peut constater que le ménage n'a pas été fait. Une bonne douche et nous passons un coup de fil à mon copain Paul. Il est à Canet, nous irons leur faire un petit coucou mercredi avant de rentrer.

En ce jour férié de nombreux restaurants sont fermés, nous nous rabattons sur le café restaurant de la halle. Il s'avère que c'est un bon choix. Une énorme salade avec confit et foies, une glace en dessert, rien à dire!

Nous n'avons plus qu'à rejoindre notre lit.

TREIZIEME ETAPE

Mardi 25 mai 2010

Transfert   FOIX        PORT LA NOUVELLE

PORT LA NOUVELLE               ROQUEFORT DES CORBIERES

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Le petit déjeuner est à 8h à Léo Lagrange, nous rangeons nos affaires, prenons nos sacs et allons dans le bâtiment voisin pour prendre notre collation.

Nous avons le temps, la gare n'est pas loin, notre train est à 9h07.

Le TER arrive, nous nous installons, bizarre à l'intérieur il est affiché Auterive et non Toulouse. Nous avons très vite l'explication; une annonce est faite, pour des raisons de travaux sur la ligne entre Auterive et Toulouse, un transfert en car aura lieu jusqu'à Toulouse. A Toulouse après un trajet beaucoup moins confortable qu'en train, nous allons à la gare SNCF juste à côté pour repérer notre train pour Narbone. Malgré le retard que nous avons pris, nous avons quand même le temps.

Une autre surprise nous attend, pour des raisons de travaux entre Toulouse et Narbone notre train est supprimé et est remplacé par un car départ gare routière à 11h26 au lieu de 11h42.

Retour gare routière. Rien!. Pas mal de gens sont dans le même cas que nous. Retour aux renseignements gare SNCF. Là, mauvais accueil, beaucoup de désinvolture, ils ne savent rien, sont incapables de nous guider et ne cherchent pas à se renseigner. La SNCF est tombée bien bas, mon pauvre papa qui était cheminot ne se serait jamais comporté de la sorte.

A 11h26 heure théorique de départ toujours rien! il faut attendre 11h40 pour qu'un appel nous annonce qu'un car partira quai 24. En effet un car prévenu 1/4 d'heure avant arrive.

Le trajet est interminable entre Toulouse et Narbone, il devait y avoir une heure de train, nous mettrons 2h15.

A Narbone pas de problème notre TER pour Port la Nouvelle sera bien au départ. Reste à trouver un petit truc à manger, à 14h30 ce n'est pas évident.

Une brasserie veut bien nous faire une salade Catalane. Nous ne serons pas exigeants.

Après un très court trajet pour rejoindre Port la Nouvelle, nous n'avons plus qu'à reprendre le sentier qui nous mènera à Roquefort des Corbières. Ce ne sera pas la partie la plus belle du parcours. Le chemin a été encaillassé grossièrement pour le passage des camions lors de la mise en place des éoliennes.

Eoliennes entre Port la Nouvelle et Roquefort des Corbières

 

Nos mettons 2h15 pour effectuer les 12 km dans la garrigue sur ce mauvais chemin pour rejoindre la "Maison des Iles".

L'accueil est toujours aussi chaleureux, notre voiture nous attend sagement. Le repas est aussi top qu'à l'aller, nous n'avons pas la même chambre que lors de notre première étape. C'est tout aussi coquet;

Je ne le répéterai jamais assez, la "Maison des iles" est plus que recommandable.

Photo prise à la Maison des Iles

Notre aventure est terminée. Cela va toujours trop vite, ces 250 km ont été un vrai régal. Pourquoi ce sentier qui a eu son heure de gloire au début des années 2000 est maintenant beaucoup moins fréquenté ?

Phénomène de mode...Saint Jacques de Compostelle, bientôt Stevenson

Nous gardons deux beaux souvenirs amicaux sans compter les gîtes et chambres d'hôtes ou les petites rencontres ponctuelles. Il s'agit de Katrin sur les 4 premières étapes puis Rik et Lenneke entre Labeau et Monségur.

 

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