Stevenson 2009 2ème partie

 

 

SIXIEME  ETAPE

22 mai 2009

LES ALPIERS    LE PONT DE MONTVERT

 

Tout le monde est à l'heure pour le petit déjeuner. Il fait très beau ce matin. La bonne humeur est au rendez-vous.

Nous réglons et c'est le départ à 8h10, nous traversons le hameau des Alpiers, le petit chemin conduit au Bleymard.

Il y a du monde, un cirque est installé, il y a aussi un mini festival de chansons avec des groupes du cru. Nous faisons nos courses et c'est parti pour le Mont Lozère. Il est 8h45 Cela grimpe tout de suite, on se retrouve dans les bois avec un bon dénivelé pour arriver sur un replat à la station de ski à 1421 m. J'ai taillé 2 bâtons pour Françoise pour l'aider à grimper.

Ensuite changement de paysage, plus d'arbres, nous nous retrouvons sur le mont en pente douce, l'herbe est rase,  les Montjoies, sortes de menhir en granit, jalonnent parfaitement le chemin. De plus le GR70 a été balisé récemment.

Arrivés à la ligne de crête, il reste un kilomètre pour atteindre le sommet que nous atteignons à midi. Les photos s'imposent. On se retrouve tout un groupe en haut.

Dommage c'est un peu brumeux nous n'avons pas la vue panoramique promise. On ne s'éternise pas , il faut penser à redescendre et casser la croûte. On arrive très vite dans les pins où il reste encore des plaques de neige. C'est l'endroit idéal pour se poser.

 La bouteille est au frais. Nous pouvons nous restaurer.

Nous reprenons nos sacs pour attaquer la grande descente dans un torrent sec plein de caillasses et cela  dure et dure encore pour arriver sur un bon chemin qui va plein sud sur Finiels. On prend un sentier, il faut franchir pas mal de portes métalliques entre les clôtures. On arrive au hameau de Rieumal, on poursuit à flan de coteau dans un paysage dénudé avec des grosses pierres et des genêts.

 Le chemin est étroit mais à peu prés plat. Il parait assez long. On aperçoit Le Pont de Montvert, bientôt le chemin va devenir très pentu pour descendre au village.

 Françoise en a plein les bottes. Nous traversons le Tarn, l'auberge des Cévennes est de l'autre côté du pont.

  Nous entrons il est15h22, nous récupérons la clé de notre chambre qui se trouve de l'autre côté de la rue. C'est une petite chambre avec toilettes et douche. La douche est bien venue, je passe en premier, Françoise s'écroule sur le lit, mais très vite je cède la place pour qu'elle puisse à son tour passer sous le jet miraculeux. Françoise fait la lessive que l'on va étendre juste derrière notre chambre. C'est la zone de séchage de l'hôtel, les propriétaires retirent leurs draps quand on arrive.

Nous allons faire un tour dans le village, cela grouille de monde, entre randonneurs et touristes de passage (motards et automobilistes), les bistrots sont pris d'assaut. Nous verrons plus tard!, Notre visite nous mène au temple. Nous entrons en terre protestante, c'est ici que les Camisards ont débuté leur guerre qui durera deux ans. Les abords du temple sont très bien tondus, bien entretenus, il n'en n'est pas de même pour l'église, à l'autre bout du village, noyée dans les herbes hautes. Est-ce le fruit du hasard? Ou  la commune a ses préférences. La rancune persisterait-elle, et tout le monde n'aurait-il pas les mêmes faveurs?

Nous redescendons au bord du Tarn pour nous attabler, profitant qu'une table se libère. Des randonneurs arrivent encore. La femme de "JPM" semble "raide et crapouti" comme dirait mon copain Pierrot. Il a fait très chaud aujourd'hui.

Nous allons faire les courses pour demain, comme cela nous pourrons partir de bonne heure.

Pour dîner on nous sert, à l'auberge, un excellent repas.

Pendant ces 7h12 de rando, mon podomètre a comptabilisé 30600 pas pour faire ces 22,7 kilomètres.

La nuit est très calme. 

 

SEPTIEME  ETAPE

23 mai 2009

LE PONT DE MONTVERT         FLORAC

Le petit déjeuner est à 7h30, cela va nous permettre de partir plus tôt. Confiture et miel de pays sont au programme. L'aubergiste nous indique un chemin qui, sans monter au "Signal de Bouges", va nous permettre de voir un plus beau panorama sur le parcours. Nous avons fait les courses hier, il ne nous reste plus qu'à prendre le pain à la boulangerie juste à côté de l'auberge.

Nous partons à 8h10, il faut gravir le sentier juste en face l'auberge. Nous prenons le chemin doucement, il fait très beau, nous jouissons d'une vue exceptionnelle sur le village en montant.

La traversée du plateau se fait rapidement, il y a une légère brume sous le soleil, c'est le temps idéal. Nous laissons sur notre droite une cabane de berger.

Nous avons un petit moment d'hésitation au moment de quitter le GR70, Françoise redoute un peu de se perdre, je suis beaucoup plus confiant. Nous arrivons sur une petite route et plus loin à un carrefour, très facilement repéré sur la carte. Il faut prendre un petit chemin nous avait dit l'aubergiste, il y en a justement un en face. après quelques mètres de grimpette, la position du soleil me pose problème, je sors la boussole. Ce n'est pas bon nous allons plein sud directement au "Signal de Bouges". Demi-tour, nous étions tout près du carrefour, je retrouve tout de suite le chemin qui nous avait échappé à l'ouest.

Nous sommes rattrapés par le couple Normando-Auvergnat qui ont choisi le même parcours, là encore nous avons un petit temps de réflexion. Un peu plus loin on trouve facilement le chemin qui file à gauche pour nous ramener sur la D20 que l'on suivra jusqu'au col du Sapet, nous aurons le loisir à plusieurs reprises de voir au loin le château de Grizac.

Au sommet nous retrouvons le GR70, c'est très plat, le chemin est sableux, nous avons une belle vue sur le vallon à droite, plus tard nous avons vue sur la gauche, nous changeons de vallée, mais aussi de végétation. Il y a maintenant beaucoup de châtaigniers et moins de conifères. A l'intersection avec le GR68, qui va directement sur Florac, c'est très bien pisté, c'est un peu plus loin que nous nous posons des questions. Un chemin va vers la gauche, nous ne voyons pas de croix, tout droit pas de balisage non plus. Nous sommes seuls, les autres randonneurs ont fait une petite pause. Françoise va vers la gauche, moi tout droit, nous faisons pas mal de mètres sans rien trouver. Nous nous retrouvons et optons finalement pour le chemin qui va tout droit. Ce n'est que beaucoup plus loin que l'on retrouve des balisages. Avons nous vraiment raté le premier au fameux croisement? C'est vrai qu'en absence de balisage, il faut toujours continuer tout droit. Il n'y a pas beaucoup d'endroits en Lozère où nous nous sommes posés des questions sur le GR70 contrairement à la Haute Loire. La descente de la piste dans le ravin de Vallongue est assez fastidieuse. J'en profite pour tailler un nouveau bâton en châtaignier pour Françoise. Le bruit de l'eau nous accompagne dans la descente, nous suivons un petit ruisseau. Tout à coup le bruit s'amplifie, nous débouchons sur le Tarn dans les gorges près de Bédouès. C'est magnifique.

 Nous traversons le Tarn, longeons un camping, un banc nous tend les bras, il est 13h30. Ne serait-il pas le temps de faire une pause casse-croûte?

On reprend notre chemin, très belle vue sur la collégiale de Bédouès

 Le chemin suit le Tarn à flan de colline en montant et descendant. Nous arrivons à Florac. Une pancarte indique

Lotissement "Broussous"

Jacques Broussous a été respectivement à Françoise et à moi notre directeur de maison d'enfants et de colonie de vacances où nous nous sommes rencontrés en 1967. Cela nous fait un frisson à tous les deux. Nous n'avons cessé de parler de lui depuis deux jours sachant qu'il était originaire de Florac. Françoise ne peut s'empêcher de demander à une dame la signification du nom de ce lotissement. C'est effectivement un terrain ayant appartenu à la famille de notre "Maître" aujourd'hui disparu.

Nous poursuivons notre route en direction de notre hébergement. Une deuxième surprise nous attend. Heureusement nous ne sommes pas cardiaques. Devant la "Carline", l'ancien presbytère transformé en gîte que nous avons trouvé sans problème, un homme et une femme nous attendent en souriant.

Jojo et son épouse Marie-France, un copain de longue date avec qui nous avons fait de nombreux centres de vacances à "La Guilleraie" à La Baule et à Andernos. Au départ Jojo a été mon élève au lycée, il a fait du chemin le bougre....

Quel plaisir de les retrouver, ce n'est pas le hasard comme a pu le croire un instant Françoise. J'avais envoyé un mail à mes connaissances, les avertissant de ma prochaine rando avec l'adresse du "sitaleo". Ils ont vu la date de notre passage à Florac et ont fait 3 heures de route pour nous retrouver.

On se donne rendez-vous une heure plus tard, le temps d'aller prendre une douche et de passer à l'eau nos effets.

Florac est une jolie petite sous préfecture.

Les installations en disent long sur la violence des orages et de la quantité de d'eau dévalant les rues

Nous passons l'après-midi et la soirée ensemble. Ils sont dans un hôtel quelques mètres plus loin que le gîte.  On se retrouvera demain matin en sortie de ville au départ du GR.

Un petit mot sur le gîte de la "Carline" tenu par Alain Lagravave et Monette. C'est très coquet, joliment décoré. Ils font l'un et l'autre des photos superbes. Ce sont deux artistes. Monette fait son papier pour réaliser un livre d'or du gîte et beaucoup d'autres choses.

Ici notre cellulaire passe bien, nous avons pu avoir Benoit et Céline facilement au téléphone.

Claude et Jean seront nos voisins de chambre cette nuit.

Nous avons fait 39640 pas pour couvrir les 26 km nous amenant à Florac.

 

HUITIEME  ETAPE

24 mai 2009

FLORAC    CASSAGNAS

La nuit a été très calme, nous n'avons pas entendu les autres randonneurs, pourtant il y a un peu de monde dans le petit dortoir à côté de notre chambre. Vélux ouvert, nous avons eu très chaud.

Alain Lagrave a préparé le petit déjeuner dès 7h30, nous y allons à 8h, l'étape est très courte aujourd'hui. Il y a des randonneurs, Jean et son épouse sortent de la salle à manger et sont sur le départ , un petit groupe qui nous est inconnu arrive à table.  Confitures maison, (tomate, épices, cardamome, marron...), jus de fruit, tout est parfait.

Nous réglons Monette, la remercions pour sa gentillesse et son hospitalité.

Nous allons faire nos courses, le petit Proxi à côté du temple est ouvert, sur la même place il y a une charcuterie et une boulangerie.

 Il faut aussi prévoir pour demain car nous n'aurons plus de ravitaillement jusqu'à Saint Germain de Calberte.

Comme prévu Marie-France et Jojo nous attendent sur le petit pont sur le Tarnon. Ultimes photos avec la promesse de se revoir bientôt.

Le chemin s'éleve doucement au dessus de la Mimente, la rivière se jetant dans le Tarnon. Le chemin surplombe la vallée à flan de colline, il monte et redescend ensuite. On alterne routes et chemins. Nous sommes maintenant en pleine châtaigneraie. Nous avons une vue sur le château de Saint Julien d'Arpaon de l'autre côté de la vallée.

 

On traverse la N106 à l'ancienne gare de Saint Julien d'Arpaon, et on emprunte l'ancienne voie de chemin de fer qui suit les gorges de la Mimente. C'est superbe, on passe deux petits tunnels, la lampe frontale est inutile, on voit l'extrémité.

C'est plat et cela devient un peu monotone dès que l'on s'éloigne un peu de la rivière. Françoise a mal au genou, elle n'avance plus très vite. Le couple de bons marcheurs, qui nous a doublés, s'est arrêté sur l'unique banc le long du chemin. Nous trouvons quelques kilomètres plus loin un autre banc près d'une ancienne maisonnette de garde barrière. Une petite fontaine coule. Nous nous arrêtons pour pique niquer. Les deux randonneurs qui s'étaient arrêtés, font provision d'eau fraîche, nous ne les reverrons plus jamais. Ils s'arrêtent plus loin, au Cran de la Serre, et gagne ainsi une étape sur nous.

  Nous reprenons les sacs et arrivons très vite à l'ancienne gare de Cassagnas devenue relais Stevenson, il est 14h10.

Après une bonne douche, Françoise fait la lessive , nous allons étendre en plein soleil. Une famille avec un bébé arrive avec un âne.

Pour avaler les 17 km de notre matinée nous avons fait 23023 pas.

Il fait très chaud, nous prenons une boisson en terrasse et allons faire un petit tour au bord de la Mimente. Il y a une plage, nous prenons un bain de pieds. L'eau est fraîche mais cela fait du bien.

Le groupe de randonneurs avec le mulet est arrivé, il n'est pas passé par Florac.

Nous prenons notre dîner à la même table que Claude et Jean. C'est très bon.

 

NEUVIEME  ETAPE

25 mai 2009

CASSAGNAS     SAINT GERMAIN DE CALBERTE

 

Le petit déjeuner est sous la forme d'un copieux buffet. Nous retrouvons Claude et Jean, nous en profitons pour échanger nos adresse de photos, site et e-mail.

Nous partons à 8h50, Claude et Jean sont devant nous. Nous sommes les premiers ce matin à effectuer l'ascension qui dure une heure. Françoise rame un peu, elle a encore un peu mal au genou droit ce matin. Après, sur le plateau, c'est plus simple, nous sommes à l'ombre des pins et des châtaigniers. Nous avons une belle vue sur le Mont Lozère au deuxième plan.

Jean me montre le menhir et la tombe préhistorique qui m'avait échappée, rien à voir avec les dolmens bretons.

De temps en temps des petits abris en schiste

 

 

Plus loin nous passons le col de la pierre plantée, un autre menhir, qui a été rescellé par du ciment. Cela fait un peu artificiel.

C'est alors une grande allée forestière, des bûcherons remontent des grumes. Claude et Jean se sont arrêtés, nous ne les voyons plus derrière nous. Le chemin est bordé de temps en temps d'un mur en pierres sèches.

 

 Nous changeons de vallée et empruntons un sentier escarpé descendant assez étroit qui plus loin, s'élargit et devient un bon chemin tapissé d'aiguilles de pins. Nous trouvons l'endroit assez sympa pour pique-niquer. Peu de temps après nous arrivons à Saint Germain de Calberte, petit village en espaliers en fond de vallée. Il est 14 heures.

Nous arrivons au "Recantou", où sont attablés les "Parisiens" que l'on n'avait pas vus depuis plusieurs jours. La dame a quelques problèmes aux pieds, ils ont un peu raccourci le chemin. Après avoir pris possession de la chambre, nous allons nous attabler autour d'un verre. Claude et Jean passent devant, s'arrêtent, on se salue une dernière fois, ils feront halte un peu plus loin. Les "Parisiens", les accompagnent.

Le Recantou est un peu rustique la douche et les toilettes sont sur le palier. Cela ne gêne aucunement, nous serons seuls ce soir. Nous prenons la douche, faisons la lessive. Après un court moment de repos, nous partons visiter le village avec ses rues typiques, très étroites. Beaucoup de maisons semblent désertes. Ici peu de 4X4 modernes, la 2CV citroën est toujours d'actualité.

Ici il existe un cabinet médical-Pro pharmacie.

Nous passons à l'O.T où une charmante hôtesse nous reçoit. Elle consulte Internet pour nous informer sur la météo. Pas de problème le temps reste au beau fixe pour les deux jours à venir. Il y a peu de villageois mais il y a une gendarmerie.

Les campeurs que nous avons déjà croisé viennent dîner à l'auberge à la table voisine. Trois jeunes éducateurs de la région parisienne, le quatrième plus âgé est venu s'ajouter au groupe. IL se crée des affinités  au fil des étapes.

Le repas cévenol est très bon le tout arrosé d'un petit vin du gard à volonté...Les campeurs apprécient.

Pour terminer l'aventure, nous décidons de changer l'étape bonus après Saint Jean du Gard. Nous avions prévu de relier Alès par le col d'Uglas, plusieurs personnes nous avaient déconseillé cette étape longue et sans intérêt. Le restaurateur nous conseille Saint Jean du Gard-Anduze, puis Anduze-Alès en car, il nous donne les horaires de car. La dame de l'OT nous avait dit la même chose.

Nous montons à l'étage rejoindre notre chambre. Nous ne sommes pas très fatigués nous n'avons fait que 16 km aujourd'hui (21472 pas).

 

DIXIEME  ETAPE

26 mai 2009

SAINT GERMAIN DE CALBERTE    SAINT JEAN DU GARD

 

Un bon petit déjeuner nous est servi à 8h. C'est très complet. Avant de partir une question me taraude, Saint Germain de Calberte a été l'un des hauts lieux de la soie française, où sont les mûriers? Il  y en a un sur l'aire de jeux

 

Nous quittons  Saint Jean de Calberte à 8h35, nous entamons une côte que l'on grimpera pendant une heure. Certaines petites cabanes en schiste on été restaurées. Ce sont des "Clèdes", elles servaient à sécher les châtaignes, on faisait du feu en bas pour sécher les marrons à l'étage.

Nous passons Faysses, Moles, (Çà ne s'invente pas), nous qui commençons à les avoir dures. Sans dire que c'est le trou du cul du monde c'est bien paumé. Quelques adeptes du "peace and love" ont essayé de vivre ici, beaucoup ont abdiqué. Parfois on voit des cultures étranges.

Nous passons le gîte d'étape du pont de Burgen, où les autres randonneurs avaient couché. C'est ensuite la descente sur Saint Etienne Vallée Française. Nous avons mis deux heures pour y arriver. On passe devant une charcuterie, puis un petit "Vival", il ne faut pas être exigeant. Plus loin, il y a une troisième boutique qui ne semble pas mieux achalandée. C'est maintenant la montée au col de Saint Pierre. Nous la faisons en 1h15. Nous sommes maintenant dans le Gard.

 

Après un peu de route la descente est plus difficile, le chemin est très pentu et escarpé, dans la pierraille, Françoise peine un peu avec son genou qui la gène toujours.

Dans la descente nous passons les "Parisiens" qui font la pause. La végétation a complètement changée, les genêts ne sont plus en fleur mais en gousse et sont beaucoup plus hauts.

 

 Plus on descend plus le chemin s'arrange pour devenir goudronné. Il nous tarde de trouver un endroit intéressant pour manger. Nous allons jusqu'au Gardon et cassons la croûte près du pont. Françoise prend un bain de pieds.

Nous reprenons la route, traversons le Gardon  puis prenons un chemin jusqu'à Saint Jean du Gard. On arrive devant la Gare. Il est 15 heures. Le train Cévenol part à 16 heures. Nous voilà au terme de l'aventure de RL STEVENSON.

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons tout de suite à l'hôtel l'Oronge très classe.

Nous prenons une douche, passons à l'office de tourisme pour confirmer les heures du car Anduze-Alès sans avoir beaucoup plus de renseignements que nous avait donnés le restaurateur.

Nous avons juste le temps d'aller à la gare prendre le petit train touristique des Cévennes.

Nous prenons de jolies photos.

Puis d'autres.

 Le petit voyage est sympathique. Le train s'arrête à la bambouseraie peu avant la gare d'Anduze.

 Nous avons 20 minutes en gare d'Anduze avant de revenir, il y a une exposition de téléphones de gare et de lanternes, en tant que fils de cheminot, je ne vois pas le temps passer.

Agréable petit voyage.

 

 

De retour à Saint Jean du Gard, nous saluons les Normando-Auvergnats qui sont arrivés et prennent un pot face à la tour de l'horloge.

Nous faisons, le tour du village, le vent s'est levé et cela souffle très fort. C'est le Mistral.

Nous prenons place à notre tour sur une terrasse à l'abri du vent.

Nous rentrons dans notre jolie chambre.

Céline prend de nos nouvelles au téléphone. nous passons un coup de fil à Benoit ainsi qu'aux amis qui nous avaient laissé des messages.  Il faut en profiter, le réseau est bon.

Il parait qu'il a beaucoup plu dimanche dernier dans le centre de la France.

Le repas au restaurant de l'Oronge est très fin. La salle est très belle.

Le podomètre a totalisé 31710 pas durant cette étape de 21 km.

L'aventure de Stevenson s'arrêtait là, c'est ici qu'il a revendu son anesse Modestine.  Demain nous ferons notre étape Bonus pour ensuite rejoindre Alès.

L'anneau a disparu

 

ONZIEME  ETAPE

27 mai 2009

SAINT JEAN DU GARD     ANDUZE

 

Nous prenons notre temps pour nous lever, le petit déjeuner se prend dans une autre salle que le restaurant, Au service, c'est la patronne de l'établissement qui nous avait reçu. Nous prenons le temps de discuter avec elle.  L'Oronge est en pleine restauration, c'est un ancien relais poste. L'état des lieux actuel n'a certainement rien à voir avec la maison qu'à pu connaître Stevenson.

Nous réglons, remontons ranger nos affaires, il est 9h quand on s'engage sur le GR70 commun avec le GR61. Tout d'abord c'est une route qui monte bien au dessus de Saint Jean du Gard, puis c'est un chemin escarpé qui grimpe toujours. Les deux GR se séparent, c'est alors une descente pas facile jusqu'au Gardon. Ensuite c'est une petite route qui passe par Mialet, petit village très méditerranéen. Nous nos retrouvons parmi les chênes verts, les lauriers roses et rouges en pleine fleur.

Nous passons le pont des Camisards.

 

 

On monte encore un peu puis on suit de nouveau le Gardon de Mialet, petit bout de route, on regrimpe encore pour passer devant le musée du desert. Nouveau bout de route pour arriver aux abords de la bambouzeraie pour finir le GR61 sur une route assez pénible avec des bas côtés très étroits.

Anduze, la randonnée n'a pas été très longue, 17 km, il est 13h quand on arrive dans le coeur du village.

C'est très vivant, beaucoup de bars, de restaurants en terrasse, il y a beaucoup de monde, nous sommes vraiment dans le midi.

Nous optons pour un restau sympa où l'on mange très bien pour 12€ par tête. Après déjeuner, nous passons à l'office de tourisme situé à côté du temple (le plus grand d'Europe).

Nous visitons les petites rues très étroites avec des fontaines à chaque place.

 

 

La rando est terminée.

Une première pour Françoise.

EPILOGUE

Nous faisons une pause sur le mail, puis retournons en ville pour aller dans une cave chercher de la liqueur de châtaigne. Nous évitons les céramiques qui ne sont pas signées. Made in china? Méfiance.

Nous finissons l'après midi en attendant le bus pour Alès dans le square à l'ombre.

Le car arrive, 1€ par personne. Le paysage change très vite en 10 km, adieu la montagne, bonjour les vignes, bonjour Alès.

A proximité de la car routière nous apercevons 2 randonneurs; Claude et Jean qui viennent certainement d'arriver du Col d'Uglas, ils ont encore le sac au dos. Ils ne nous voient pas dans le car.

Nous allons à la gare chercher nos billets de train pour Langogne demain. Le corail partira à 13h52.

Nous rejoignons l'hôtel , après une bonne douche nous prenons notre dîner dans une cafétéria proche.

Le lendemain nous visitons Alès, notre dernier pique-nique avant de monter dans le train cévenol. Attente d'une heure à Langogne pour prendre le car pour Le Puy avec une correspondance pour un autre car afin de retourner au Monastier.

Nous retrouvons l'hôtel Le Provence, la même chambre qu'à l'aller, le patron toujours aussi serviable, une table parfaite, le menu est différent.

Au petit déjeuner le lendemain matin des randonneurs sont là, prêts au départ pour le Stevenson. Nous leurs souhaitons bonne rando et autant de soleil que nous qui avons particulièrement été gâtés.

C'est vraiment la fin, toujours beaucoup de mélancolie, vivement l'an prochain pour une autre aventure, maintenant que Françoise sait qu'elle peut porter un sac à dos, crapahuter et repartir le lendemain sans aucun problème.

En attendant, la semaine prochaine, direction le Jura où Nicole et Gérard nous attendent de pied ferme pour nous "perdre" dans leur montagne.

 

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