Tour des Monts de LACAUNE Sidobre
TRANSITION
Mardi 05 Juin 2018
Pourquoi le Haut Languedoc? C'est un peu une manie chez nous, aller randonner ailleurs, alors qu'il est de bon ton de faire "Le Chemin de Compostelle".
Qui connait le Sidobre? Qu'est ce que ce nom évoque? Le gris Sidobre, on peut en avoir entendu parler, un maçon, un tailleur de pierre peut connaître, un fabricant de monuments funéraires aussi. C'est bien dans cette contrée que se situent les plus grandes carrières de granit d'Europe. Les Bretons vont être déçus.
Ce choix n'est pas complètement hasardeux tout de même. C'est Simone D, une habituée du "Sitaleo", qui nous connait bien et qui, peut-être pour nous tenter, nous avait envoyé, il n'y a pas mal de temps, en 2010, un diaporama sur le "Haut Languedoc".
https://perlesduweb.files.wordpress.com/2012/02/lacs_et_monts_du_ht_languedoc.pps
Direction l'Occitanie, à l'Est de CASTRES.
LACROUZETTE sera notre point de chute
Le Parcours
PREMIERE ETAPE
Mercredi 06 juin 2018
LACROUZETTE SAINT PIERRE DE TRIVISY
Il a bien plu cette nuit. on se lève à 6h30 , à la maison d'hôtes "L'Orée des bois", madame GAU nous a préparé le copieux petit déjeuner pour 7h30. Repus, nous démarrons à 8h sous le crachin Occitan qui vaut bien le Breton!
On achète notre pain à la boulangerie, puis nous empruntons le chemin que nous avons repéré hier qui mène au tunnel de l'ancien chemin de fer. Cette sente quelque peu herbeuse, c'est le moins que l'on puisse dire, descend bien raide pendant un kilomètre. On se retrouve sur le GRP HTO (Grande Randonnée de Pays Hautes Terres d'Oc) sans trop le savoir, pas vu le tunnel, pas vu d'indications, certainement noyées dans les herbes.
Le chemin est maintenant bien pentu, à un moment, vérification sur le GPS, on semble être sorti du bon chemin. Demi tour sur environ 300 m, pas d'autres possibilités. On revient, plus loin, on se retrouve sur la bonne trace. L'itinéraire a dû être modifié, pour des histoires de droits de passage comme cela arrive de temps en temps. Il n'est pas toujours très propre.
Plus loin, on se retrouve sur une route, le GRP rejoint le GR36, très bon balisage. Il ne pleut plus.
On fait un petit arrêt technique à la gare de "Parayrie".
On continue sur l'ancienne voie ferrée en suivant la rivière "Agout" (On prononce le t). On la traverse puis on rejoint le viaduc sur la D35.
Le long de la route, on ne peut s'empêcher de savourer quelques fraises des bois, il y en a à foison. Nous savons bien qu'il ne faut pas faire cela, que les renards font pipi dessus....et gnanani et gnanana!
Trop bon!
Juste avant le viaduc, petite route à droite direction "Pradel". Un peu plus loin à droite, pancarte indiquant le chemin vers Saint Pierre de Trivisy. De bonnes côtes, de bonnes descentes, attention, dans le chemin, des rochers de granit mouillé affleurent. Une chute pourrait être irrémédiable, la vigilance s'impose, malgré ces précautions, il arrive que nos pieds se dérobent.
On arrive à Vabre, le pont, une jolie chute d'eau. Il est 12h30.
Une question se pose, continuons nous sur le GRP qui risque encore d'être très glissant ou prend-on la D53? Le kilométrage est sensiblement le même, Seulement sur la route, pas de granit, les risques de chute sont moindres. Nous optons pour la route qui grimpe bien en forêt, beaucoup de virages. Nous marchons tantôt à droite, tantôt à gauche pour rester bien visibles. De qui? Bonne question, quasiment personne ne roule sur cette route à l'exception du facteur et de 3 petits camions chargés de gravillons des ponts et chaussées. On prend une pâte de fruit en attendant de franchir le col pour s'arrêter casser la croûte.
La pause se fait effectivement hors forêt au croisement des routes vers "Le Bus" et "Font Peirégné". Il y a un petit abri avec siège. On repart 20 minutes plus tard. On arrive à "La Clévade", on prend à droite sur la D157 et quelques mètres plus loin à gauche on retrouve la D53. Nous sommes à 5 km de Saint Pierre de Trévisy. La route est plus plate, notre moyenne augmente. En s'approchant de Saint Pierre le dénivelé reprend, Françoise tire un peu la langue. A droite? A gauche? Veut-elle doubler...En arrivant à Saint Pierre, Léo devant, discute avec un monsieur qui vient de rappeler son gros chien qui fonçait sur nous. Une sorte de "Bas Rouge" pas méchant parait-il, il suffit de lui parler. C'est vrai, il renifle un peu, et va se coucher. Le chien, pas le monsieur qui connait bien la chambre d'hôtes où nous allons. Il nous indique le chemin, il faut encore grimper un peu, c'est la première à droite en montant la rue principale du village.
Nous arrivons à "l'Oustal", il est 15h50. Notre hébergeuse nous reçoit avec un petit café pour nous remonter.
Une bonne douche, nous voilà d'attaque pour aller visiter Saint Pierre de Trivisy. Tout juste le temps de voir la bascule communale qui a été préservée, il se met à pleuvoir, nous battons en retraite.
Le repas est à 19h30.
A l'apéro un petit vin de noix maison
Saumon, Courgettes, pommes de terre
Fromages de pays
Flaune (Recuite, œufs, citron)
Avec un petit vin de pays
On regarde quelques minutes la télé avec nos hébergeurs. Puis nous regagnons notre lit.
La chambre est sobre, sans télé, la baignoire et les toilettes sont à côté donnant sur un petit couloir privatif.
Aujourd'hui nous avons fait 28,9 km
∆+ 744m ∆- 680 m
DEUXIEME ETAPE
Jeudi 07 juin 2018
SAINT PIERRE DE TRIVISY LA BESSEDE
Aujourd'hui c'est une étape courte, nous prenons notre petit déjeuner à 8h. Nous bavardons avec nos hébergeurs et allons visiter le village vite fait bien fait, l'église est fermée, nous repérons le chemin à suivre tout à l'heure et nous passons à l'épicerie pour le casse croûte.
Sur la place une petite œuvre pour nous rappeler que l'on est encore dans le pays du granit
Nostalgie quand tu nous tiens...
Nous rentrons à l'Oustal chercher notre sac, nous saluons nos hôtes et partons à 10h30. Au départ le chemin est très bon, belle descente vers le "Ravin du ruisseau" suivie d'une bonne remontée.
On arrive sur une petite route que nous suivons sur 2 km puis on s'engage dans un chemin herbeux pendant près de 500 m. Heureusement qu'il ne pleut pas! Après c'est une belle piste. On traverse la D89, c'est alors une petite route qui descend, qui descend en forêt pendant 2 km. Au loin on aperçoit notre Dame de Tourmadous et son cèdre bicentenaire.
Impossible de visiter , c'est fermé à clé.
Nous redescendons vers Ganoubre pour rejoindre le GRP quand quelques gouttes tombent, il est 12h20. Où s'abriter? Pas âme qui vive dans ce petit hameau, A l'entrée d'une grange, un petit auvent d'à peine 50 cm de large. Nous voilà coincés entre un engin agricole et une porte fermée! L'eau tombe très drue, cela va durer 1 heure. On sort nos victuailles de notre sac avec précaution, afin de ne rien mouiller. Cela a tendance à s'arrêter pour mieux reprendre de plus belle. C'est long une heure à regarder la pluie.
On reprend le GRP toujours tracé sur la route et c'est tant mieux! Quelques dizaines de mètres plus loin à un carrefour multi chemins et routes, la pluie est de retour, cela gronde au loin. Un abri de car nous tend les bras. Encore un quart d'heure à attendre. Dommage que nous n'ayons pû nous abriter là tout à l'heure. Nous mettons ce temps à profit pour étudier la carte; le chemin ou la D171? On prend le chemin pas très bon qui suit la route, on abdique un peu plus loin, nous serons plus en sécurité si l'orage subvenait. Après la "Mouline de Sahuzet", nous aurions pu prendre le GRP à gauche, le temps étant encore menaçant nous poursuivons jusqu'à la D81 que nous prenons pour rejoindre La Bessède. Le GRP puis le raidillon, il tombe à nouveau quelques gouttes, nous sommes à l'abri des arbres. Cela cesse vite juste avant d'arriver au hameau. Nous ne voyons pas "La Case Nature", notre point de chute. Nous téléphonons, il faut monter 300m plus haut.
Il est 15h37 la dame des lieux vient à notre rencontre. Nous prenons bien vite possession des locaux, une bonne douche, les radiateurs étant en fonctionnement, cela va être très pratique pour faire sécher nos affaires. Papier journal dans les chaussures, cintres vers les radiateurs. C'est impeccable; nous avons à notre disposition, la chambre avec salle d'eau mais aussi une grande pièce avec cuisine, télé etc...Le tout est chauffé.
Le dîner est à 19h30.
Hélène et Jean-Claude Maffre nous attendent pour l'apéro
Un Gaillac blanc perlé Très bon accompagné de fromage de brebis au piment d'Espelette, pâté maison, grattons de canard
Au menu:
Salade composée; confits de canard, gésiers, jambon de pays, salade verte
Blanquette au riz
Fromages de pays; brebis, vache, chèvre
Crumble aux fruits rouges, glace plombière.
Jean-Claude et Hélène sont très bavards et intéressants. Amoureux des chevaux, ils tenaient une ferme équestre, ils ont tout arrêté et maintenant veulent vendre.
Nous les quittons, rejoignons nos locaux, un peu de télé pour voir la météo et au lit!
Aujourd'hui nous avons fait 14,65 km
∆+ 419 m ∆- 465 m
TROISIEME ETAPE
Vendredi 08 juin 2018
LA BESSEDE LACAUNE
Après une bonne nuit, nous nous levons avec le soleil! Cela fait le plus grand bien au moral. Le petit déjeuner est à 7h45, Jean-Claude va promener son chien, Hélène nous attend.
Nous quittons cette agréable chambre d'hôtes à 8h 20 après avoir réglé notre dû.
Sur les conseils de Jean-Claude nous nous dirigeons vers Lacaze par une très bonne piste. En descendant le chemin sur le côté, des abreuvoirs taillés dans le granit.
Lacaze est dans la brume, nous passons devant l'ancienne gendarmerie, (on espère)
Nous arrivons au château
Nous traversons le pont afin de reprendre à gauche le GRP qui suit plus ou moins le Gijou
Nous passons différents hameaux et fermes isolés qui ne sont pas nommés. C'est ainsi que nous passons "le Pujol" sans le savoir, Françoise est un peu frustrée. Le chemin est plus ou moins bon, tantôt très boueux, (à cause du passage du bétail), souvent peu entretenu, pour exemple cet arbre couché qu'il faut franchir. Il faut varier les efforts me direz-vous !!
ou de herbes hautes, attention aux tiques!
Ensuite des petites routes et chemins alternent jusqu'à Viane. C'est toujours bien balisé. Nous faisons quelques courses au village, la boulangerie fait aussi petit "Vival".
Piéro nous fait un petit coucou, il en sera ainsi dans tous les villages que nous traverserons.
La sortie de Viane est agréable, un chemin protégé longe la route. On quitte la route pour prendre une piste qui passe près d'une carrière à graviers en activité. Les concasseurs tournent à plein régime. Plus loin, on monte vers la "Voie verte", ancienne voie de chemin de fer nouvellement aménagée. Le gravier très fin passé au rouleau compresseur est très agréable à marcher. On passe la petite halte de Gijou restaurée par des bénévoles. Une voiture arrive et s'arrête à notre niveau. Le monsieur très sympathique tenait à saluer les randonneurs que nous sommes. C'est l'ancien maire de Gijounet, le petit village caché un peu plus loin au fond de la vallée, il nous souhaite une bonne rando sur ce beau chemin. Plus loin effectivement l'ancienne gare de Gijounet. Nous y croisons des employés de l'équipement qui fauchent les abords de la voie. Merci les gars de bien entretenir cette portion! Ils sont en pause, ils le peuvent, ils ont pris le travail ce matin à 5 h.
Nous poursuivons cette piste tantôt à l'ombre tantôt au soleil. Ici elle a été taillée dans le schiste, joli travail quand on connait les moyens de l'époque,où il n'existait pas de marteaux piqueurs ni de tracto-pelles .
On passe un petit tunnel, un viaduc et un autre tunnel. Que ne faisions nous pas à l'époque pour faire passer un petit train!
A la sortie, un banc nous attend, nous faisons la pause casse-croûte. On continue sur cette piste souvent ombragée. On traverse la D51 et on poursuit relax. On quitte la voie verte pour prendre un petit chemin qui passe à proximité des sources du Gijou. Déjà, on aperçoit les premières maisons de Lacaune. C'est une ancienne station thermale, il existe toujours une piscine de source chaude naturelle. Le casino est toujours en activité. Lacaune est réputée pour sa charcuterie. La race "mouton de Lacaune" est prisée pour sa viande et son lait pour élaborer le fromage de Roquefort.
Nous allons en centre ville vers l'église fermée (que nous ne visiterons pas) et les fontaines, dont la célèbre "Fontaine des pisseurs".
Nos quatre petits bonshommes bien montés...je veux dire bien juchés en haut de l'édifice, (quoi que, si vous aviez compris autre chose, c'est votre problème! ) pissent allègrement pour nous rappeler les vertus diurétiques de l'eau de Lacaune. On remplit nos gourdes. Cette eau est vendue dans le commerce sous le nom de:
Pauvres belges avec leur Manneken-pis!
Nous passons à l'office de tourisme, puis nous prenons une boisson sur la place en face. Courses à la "charcuterie Nègre" et à la boulangerie pour demain. Nous nous rendons maintenant à notre chambre d'hôtes, il est 15h52. Notre hébergeuse tond son gazon.
Nous nous installons dans le joli petit studio. Notre lessive va très vite sécher au soleil . Après une douche et un bref instant de repos, nous sommes d'attaque pour visiter la ville. La Tour de Calmels entre autres où il faut monter un beau raidillon pour y arriver. C'est un ancien silo, converti en manège à chevaux, qui sert maintenant de salle des fêtes.
Nous traînons un peu, passons devant le château, reprenons un verre avant de dîner au Globe. Retour à la chambre d'hôtes en passant devant l'ancienne filature Ramond où est maintenant installé un musée
Aujourd'hui notre parcours à fait 24,5 km sans compter notre balade en ville.
∆+ 520 m ∆- 351 m
QUATRIEME ETAPE
Samedi 09 juin 2018
LACAUNE RIEUMONTAGNE
Françoise n'a pas très bien dormi. Le lit était pourtant très bon. Ce matin nous sommes en autonomie. Madame Caurier est allée chez le boulanger et a déposé à notre porte pain et croissants. Nous faisons notre café, le reste est dans le frigo.
Nous nous préparons et allons régler notre chambre. Nous discutons un peu avec nos hôtes, ils nous confirment qu'il va faire beau toute la journée. Nous quittons la maison à 8h20. Nous nous arrêtons à la "Fontaine de la vierge" afin de faire le plein d'eau de Lacaune. A notre tour nous allons devenir des "pisseurs"
On attaque la montée assez sévère, d'abord en ville puis dans le bois. Cela dure environ deux kilomètres jusqu'au "Roc des écus" où entre autre, juste avant, dans la montée, il y a un très mauvais balisage, (ce n'est pas souvent sur le parcours), un "Tout droit" au lieu d'un "Tourne à droite", C'est le baliseur que je suis qui pinaille. Nous corrigeons très vite l'erreur. Nous nous sommes élevés de 200 m en 2 km !
Ensuite le chemin en forêt devient plat jusqu'à la "Sagne du loup", nous débouchons sur une large piste en faux plat montant très aisé. Nous nous retrouvons en plein soleil. Plus loin, la piste devient ombragée. Sur la droite on aperçoit les pylônes de la station militaire hertzienne. Sous terre il y a un ensemble de 5000 m2
. Nous passons sous une ligne à haute tension et arrivons sur une route où l'on voit le pic avec la Vierge qui sur plombe.
Nous continuons sur la route pour arriver au Col du Montalet.
Nous prenons le chemin à gauche qui monte jusqu'à la "Vierge", les derniers mètres sont très escarpés.
Nous avons une très belle vue à 360°. Malgré le soleil, les nuages hauts nous empêchent de voir la mer. On distingue un peu les neiges des Pyrénées. Nous sommes au point culminant de notre randonnée.
Nous redescendons en forêt par un chemin assez abrupt. En faisant attention, à l'aide des bâtons tout se passe bien. 100 m de dénivelé négatif en très peu de temps. Ensuite c'est le calme plat sur une petite route. Un chemin à droite qui devient route vers "Pontis", puis un chemin. Des brebis de Lacaune paissent dans un champ, c'est cette race qui donne le lait pour élaborer le fromage de Roquefort
Surprise juste avant "Cabot", il faut traverser un ruisseau. On était heureux avec des chaussures impeccables. Tout est à refaire!
Plus de peur que de mal!
A nouveau une route, la D82, une table nous attend au bord,nous nous posons pour casser la croûte. On va pouvoir goûter à cette fameuse Bougnette!
Il fallait bien goûter à cette spécialité locale.
Le "Viau" coule très fort en dessous. Il alimente le lac. Après un arrêt d'une 1/2 heure nous reprenons la route. Un pont à gauche, une petite montée, on se retrouve en surplomb de la D162. On arrive à "Rieumontagné", reste à trouver les" Rives du lac". Nous allons jusqu'au musée de la "Vie Paysanne en Haut Languedoc". On demande à la dame qui tient les lieux, on ne pouvait mieux tomber; c'est l'épouse du gérant. Pas de bol, nous sommes passés devant les bungalows sans le savoir! Il faut revenir, nous arrivons au "Sorbier" à 15h35. C'est très bien aménagé. Le chalet peut recevoir 5 personnes, une chambre avec un lit 2 personnes, une autre chambre avec 2lits dont un superposé.
Nous allons en repérage au camping à proximité pour voir quand on pourra se restaurer. C'est à un kilomètre de notre villégiature,
Il faudra venir à 19h parce-qu'après ils reçoivent un groupe d'une vingtaine de convives. En attendant, nous prenons un verre pour nous rafraîchir. Nous passons à l'office de tourisme pour voir la météo de demain...Rien de transcendant.
Nous retournons à notre demeure, après avoir fait un petit tour au bord du Lac de Laouzas.
A 19h nous sommes de retour au "Bistrot du Lac" Nous prenons chacun une grosse salade différente. Nous faisons un mixte avec les deux. Retour au bercail
Nous avons fait 19,8 km de randonnée. On ne compte pas les allers- retours
∆+ 544 m ∆- 562 m
CINQUIEME ETAPE
Dimanche 10 juin 2018
RIEUMONTAGNE LA SALVETAT SUR AGOUT
Léo est debout de bonne heure, de trop bonne heure selon Françoise. Le ciel est clair, préparation du petit déjeuner, personne pour nous servir ce matin.
Après avoir tout rangé nous quittons notre bungalow à 7h10.
Il faut contourner le lac artificiel de Laouzas en suivant la D162, un petit chemin existe de temps en temps le long de la route. Nous rejoignons le GR653 au bout de 4 km.
Un sentier suit le bord du lac, hélas une pancarte nous indique de ne pas le prendre, il est submergé à cause des fortes chutes d'eau les jours, voire les mois précédents. Nous empruntons la D162C qui est une route "sans voiture". Nous atteignons Villelongue après 2 heures de marche. Là, nous faisons un petit arrêt, Françoise a des problèmes au petit orteil. Un gravier est-il rentré pour abimer la peau? Petite protection, on rechausse et on attaque le chemin à gauche qui grimpe en sous bois. le dénivelé n'est pas violent. On passe près de la Jasse de Paouet puis de del Baccut.
En Occitan cela signifie bergerie.
On longe un ruisseau avant de déboucher sur une large piste. A droite au "Roc del Bosc" point culminant de notre étape, 954 m un amas de rochers avec des gravures rupestres.
On descend en terrain dégagé dans les genêts au dessus de l'étang des Landes. On se croirait en Bretagne.
On arrive au hameau de Montouse, c'est une "halte Compostelle". Large piste, puis petite route qui descend vers La Salvetat. Le GR71 nous rejoint par la gauche. On croise un groupe de randonneurs à la journée. Plus loin ce sont 2 cyclistes qui s'arrêtent et taillent une bavette avec nous.
Un peu avant le village, après "Biquery", on quitte la route pour prendre à gauche un chemin empierré, une "cavée" (chemin creux en forêt).
Nous arrivons à La Salvetat, nous traversons un petit pont pour nous rendre au marché à 11h50. Ici l'on vend beaucoup de charcuterie de Lacaune. Nous allons au magasin U pour le ravitaillement des jours à venir. Nous nous installons sur un banc de la petite place derrière l'église pour casser la croûte. Nous dominons le bas du village.
Nous reprenons la route, le temps devient menaçant. Passage dans l'église romane.
Le GR nous fait passer dans des petites rues, beaucoup d'anciennes boutiques fermées. On passe sur le pont de l'Agout. Justement quelques gouttes nous tombent dessus.
On passe devant la fontaine
Nous ne prenons même pas le temps d'y goûter, l'auberge de "La Resse" est un kilomètre plus loin, nous ne voulons pas prendre la saucée. Nous arrivons à 13h27.
Notre chambre est prête, la fille de la maison nous y conduit au premier étage. On se remet en forme, pas de lessive aujourd'hui vu le temps. Le coin sanitaire a été refait à neuf. Nous aurons pour cette nuit un lit de 180. Nous descendons nous rafraîchir quelque peu. Dehors, il se met à tomber une belle averse avec tonnerre.
Le repas est à 19 heures.
Dans la salle 3 "Compostelle", un Français avec 2 Italiens. On discute un peu avec eux.
Au menu:
Salade de crudités, chèvre chaud
Cotelette de veau
Tiramissu à la fraise.
On remonte, on regarde la météo à la télé pour demain. Pas brillant du tout!
Bonne nuit
Notre randonnée était de 20,86 km
∆+ 321 m ∆- 428 m
SIXIEME ETAPE
Lundi 11 juin 2018
LA SALVETAT SUR AGOUT ANGLES
Nous prenons notre petit déjeuner à 7h15. Les 3 randonneurs qui sont sur LE CHEMIN d'Arles sont déjà attablés. Nous rediscutons avec eux. Hier soir nous avons pesé le pour et le contre, prendre le GRP comme prévu ou LE CHEMIN qui paraît-il est très bon d'après l'aubergiste. Peut-être un peu plus tristounet car il ne passe pas au nord, au bord du lac de Raviège, mais plus au sud en forêt.
Nous partons à 7h45 sur le GR653. Le temps est gris. Tout d'abord la D14E1.
A partir du pont de la lune, les petites routes et pistes se succèdent. Sur le côté une jolie pierre levée. Nous sommes à côté de la source d'eau minérale de La Salvetat.
Plus loin des moutons de Lacaune
A 8h30 quelques gouttes d'eau se font sentir, les sacs sont déjà munis de leur protection. A 9h, il pleut franchement, nous sommes en forêt, peu de visibilité. Quelques chemins plus étroits, un ruisseau à traverser à gué.
Nous traversons sans problème.
A 11h nous arrivons à la maison forestière bien équipée pour les randonneurs. Cheminée, poêle à frire, casseroles etc...
Nous faisons une petite halte, Françoise a des graviers dans ses chaussures. Bonne aubaine d'être à l'abri. Les pèlerins arrivent quand nous quittons les lieux. Il pleut toujours. Nous sommes toujours sur des petites routes et des pistes, nous passons plusieurs hameaux.
A 12h15 nous sommes à l'entrée du village d'Anglès. A côté de la station service communale, il y a un petit cabanon, nous nous y installons pour casser la croûte. Nous sommes à l'abri même si nous n'avons pas très chaud. Nous allons au cœur du village faire une pause à l'unique bar du patelin, non pour nous rafraîchir, mais pour prendre une boisson chaude. Les pèlerins qui étaient passés quand nous mangions sont déjà attablés. Ils avaient mangé une heure plus tôt à la maison forestière.
Nous allons à la recherche de notre hébergement. Un monsieur nous explique, c'est juste à côté. Il ne pleut plus.
"Fati" ne peut nous recevoir tout de suite, elle doit ranger la chambre laissée par des pèlerins peu enclins à partir de bonne heure vu le temps...Nous avons une 1/2 heure à perdre. Nous visitons l'église romane et...rien d'autre puisqu'il n'y a rien à voir!
Elle est sobre et triste à l'image d'Anglès par mauvais temps!
On retrouve le monsieur qui nous avait indiqué chez "Fati", il confirme, Anglès a eu son heure de gloire avec Hôtel, camping, piscine toujours bondé en saison. Au départ en retraite du gérant pas de reprise, la municipalité n'a pas suivi. Mort du village...
Chez "Fati", c'est assez sommaire du point de vue confort. Notre chambre est à l'étage, la baignoire et les wc sont un peu plus loin dans le couloir. Nous les partagerons avec un couple de pèlerins Allemands arrivé après nous. Heureusement, il y a un radiateur électrique mobile. Nos affaires vont pouvoir sécher.
Plusieurs messages téléphoniques nous font savoir que chez nous dans l'ouest ce même jour, c'est la cata du point de vue climat! Il n'y aura pas besoin d'arroser le jardin!
Le repas est à 19 heures.
Chez "Fati" c'est très œcuménique, une musulmane qui reçoit des pèlerins, c'est déjà pas mal! En déco dans la salle à manger trône un Bouddha. Elle se veut musulmane laïque, elle fait le ramadan mais aurait bien un petit penchant pour la charcuterie...Un petit bébé de 2 mois, "Adam" dort dans la salle à manger.
Nous dînons avec les Allemands qui font "LE" chemin d'Arles. Le monsieur ne parle pas le Français par contre son épouse, parle en faisant des efforts. Les échanges se font bien.
Au menu:
Potage aux pois et aux épices. Bien venu après notre balade sous la flotte
Un Tajine de poulet avec petits pois et pommes de terre
Compote
Sur la table une bouteille de vin du Minervois que notre ami Allemand semble apprécier.
Nous montons nous coucher, pas grand chose d'autre à faire.
Aujourd'hui: 18, 6km au compteur.
∆+ 350m ∆- 309m
SEPTIEME ETAPE
Mardi 12 juin 2018
ANGLES GUIOR HAUT ou GUYOR HAUT
Françoise a bien entendu pleuvoir cette nuit. Ce matin, pas de pluie. Le petit déjeuner est à 7 heures. Nous sommes à table avec les 2 pèlerins. Leur étape est beaucoup plus courte que la nôtre, ils vont jusqu'à Boissezon, une dizaine de kilomètres de moins. Nous partons de "Chez Fati" ensemble à 7h22. Ils passent à la boulangerie, nous n'avons pas prévu d'acheter du pain frais ce matin. Chacun part de son côté en se souhaitant bonne route.
Nous partons par la D68 où passe le GR mais nous restons dessus, histoire de gratter 2km, on ne sait pas comment le temps peut évoluer, même si c'est gris et peu menaçant. On retrouve le GR à "Paucou" après quelques hésitations. On alterne chemins, pistes et petites routes. La "Borie de Mary", La "Métairie de San fé". Venant de "Le Reclot" où se situe une halte Compostelle, un pèlerin marche 100m devant nous. Marrant ce drôle de cochon frisé!
Au dessus de "Rialet", nous sommes sur le plateau avec....le soleil! Au sol, beaucoup de cailloux de quartz, nous en ramassons un pour Céline.
Cela change d'avoir un beau panorama, même si le ciel est encore chargé de nuages. Il y a de nombreux abattages d'arbres, si bien que le balisage se fait discret. La jonction avec le GR36 est bien indiquée, un kilomètre plus loin c'est la séparation avec LE GR653. Nous restons sur le GR36 confondu avec le GRP HTO. Toujours des petites routes et bonnes pistes. On ne passe pas dans Cambounès, le GRP HTO passe sur une petite route en dessous du village, nous faisons un arrêt technique, la chaussure gauche lui comprime le coup de pied, un peu de froid et de l'arnica.
A la sortie de Cambounès, le GR quitte la route à droite au profit d'un chemin non entretenu, herbeux à souhait. Inadmissible pour un GR!
Ami des Tiques bonjour!
Cela dure près d'un kilomètre avant de retrouver un bon chemin en haut. On poursuit vers le hameau de "Fontbelle". Après "Ufernet", on débouche sur une piste. Impossible de savoir s'il faut aller à droite ou à gauche, pas de rappel de balisage à proximité. Nous optons pour la droite pour s'apercevoir après 200 m que c'était la mauvaise option. Le GPS confirme. Nous revenons sur nos pas, pour trouver plus loin à droite, le chemin qui monte bien raide comme l'indique le Topo-guide.
Le soleil a disparu, quelques gouttes et c'est la pluie! Nous continuons sous l'eau jusqu'à la "Sabatarié", un gîte équestre. On trouve un vieil appentis, cela sera notre refuge pour casser la croûte. Cela doit faire un sacré bout de temps que quelqu'un n'a pas ouvert la porte. Nous ne sommes pas très bien installés, mais nous sommes à l'abri. Nous attendons la fin de l'averse.
On referme la porte, et on repart. Après cette pluie pas question de prendre le chemin nous prenons la route pour rejoindre "Oms". Après , on quitte le GR36 pour prendre la petite route qui monte et devrait nous mener en direction de "Guior haut". Un automobiliste qui nous double et s'arrête pour nous saluer, nous confirme; nous sommes à 4 kilomètres de "L'Auberge du Tilleul". On traverse la D622 et on continue pour arriver très peu de temps après à l'Auberge.
Un car est garé devant, des gens sont encore à table. A priori il reste des cafés, erreur dans la commande, du coup , on nous en offre un en guise de bienvenue et on nous conduit à l'étage dans nos locaux. Belle chambre, grande salle d'eau avec double vasque, douche nous en faisons bon usage.
Nous descendons prendre un petit rafraîchissement. Pascal le barman, nous donne la clé de l'église afin de la visiter.
Le repas est à 19h30, nous sommes seuls.
C'est Christine la maman qui nous sert. Là commence le festin:
Assiette de charcuterie de Lacaune (Nous ne terminons pas le plat)
Grand plat de cassoulet (Il y en a au moins pour 3), mais ce n'est pas tout
Plat de 2 cuisses de canard confits avec un énorme plat de gratin
Plateau de fromages
Dessert au choix. Ce sera une glace pour laver
Vin de pays à volonté.
Pour vous faire baver, le prix d'un tel repas? 14€!
La spécialité de la maison: Poule au pot sur commande le week-end.
Plus qu'à se coucher pour digérer. Françoise regarde la télé, comme d'hab Léo dort! C'est encore pire au lit.
Aujourd'hui 26,3 km
∆+ 555m ∆- 630m
HUITIEME ETAPE
Mercredi 13 juin 2018
GUYOR HAUT LACROUZETTE
Le gérant Pascal, nous indique des chemins qu'il a l'habitude de prendre, mais qui ne sont pas forcément balisés. Nous prenons un bon petit déjeuner, il ne peut pas en être autrement à l'Auberge du Tilleul! Nous remontons boucler nos affaires après avoir réglé notre note. Le prix est sans concurrence! Quelle qualité d’accueil!
Nous partons à 8h48 sous la pluie. La route vers Gabaude pour retrouver le GR36 est en forêt, mais nous prenons quand même la flotte!
Le GR36 est une bonne piste, c'est tout ce qu'on peut souhaiter de ce temps là.
Au "Lac de Merle", c'est encore un bon chemin.
Nous continuons sur un bon chemin puis des chemins plus étroits mais faciles. Au bout de 2 heures de marche, il ne pleut plus le soleil arrive. Les chemins sont souvent inondés.
Il faut passer sur le côté, ce n'est pas toujours facile mais on y arrive.
A "Crémaussel", le fameux "sentier des merveilles" est mal indiqué, en réalité nous continuons sur le GR36. Nous faisons 1/2 tour et nous le prenons à droite des maisons.
Après la nature s'est amusée, à chacun d'avoir un peu d'imagination, certains rochers portent un nom, d'autres pas.
Bel assemblage!
La petite oie
Un perroquet?
Un fauteuil de géant?
L'éléphant a perdu sa trompe
Le Billard
Il y en a bien d'autres, en sortant du sentier, ce ne sont pas les rochers qui manquent. A la sortie du sentier des merveilles on rejoint le GR36.
La célèbre Oie!
Plus loin sur le GR36, sentier descendant mais très marchable
Les 3 fromages
On arrive au hameau de "Ricard" sur une petite route, on se sépare du GR36 pour rester sur le GRP HTO. A nouveau un chemin, un petit aller retour pour voir le chapeau du curé, par un chemin privé avec des hautes herbes, rien de transcendant. On revient sur le GRP. Le chemin devient piste puis route. Nous faisons la pose à l'aire de pique nique de la "Croix de Beyries", histoire de reprendre quelques calories. Le Rocher "Peyro Clabado" se trouve hors GRP, une visite s'impose! C'est très impressionnant
Léo qui a repris des forces semble maintenir les 780 tonnes sans trop forcer!
Nous prenons ensuite la route menant à La Crouzette. Nous passons devant plusieurs ateliers qui façonnent le granit. Pierres tombales mais pas que, plans de travail de cuisine, salles de bain, bars, tout est possible.
"L'Orée des bois" est balisée, nous arrivons à destination à 14h40. Notre chambre est ouverte, une bonne douche, on retrouve nos affaires de "ville" laissées dans la valise. Nous allons saluer monsieur GAU et partons visiter CASTRES.
On se gare au parking gratuit de la Faïencerie. C'est une très jolie ville. Nous passons à l'office de tourisme histoire de ne pas rater les incontournables.
Ses maisons typiques sur l'Agout!
Les jardins de l'Evéché dessinés par Lenôtre, le Palais Episcopal, les maisons à colombages, la place Jean Jaurès où nous prenons un pot. Au cours de notre balade nous croisons les pèlerins Italiens avec le Français. On fait une petite causette.
Au retour nous faisons un petit crochet pour nous rendre à la "Grotte Ste Dominique". Léo y va seul, Françoise préférant protéger sa cheville sensible, le chemin étant bien escarpé. Rien d'extraordinaire, sinon un énorme chaos de rochers avec en dessous le ruisseau qui fait un sacré vacarme. Léo ne pénètre pas dans le trou, inutile de prendre des risques. Ensuite nous allons voir "La cascade du saut de la truite". Il faut monter un certain nombre de marches, puis un bout de chemin pentu, avec ses petites chaussures, Françoise n'a absolument pas mal. Ce n'est donc pas une tendinite. Déjà à Castres tout allait bien.
Cascade de 25m de chute du "Lignon". Bonne période ce n'est pas l'eau qui manque!
Retour à Lacrouzette, repas au Relais du Sidobre.
C'est aussi bien qu'il y a 8 jours.
Aujourd'hui notre randonnée comptabilise 16,7 km. S'il faut rajouter, Castres, la Cascade, cela rallonge considérablement.
∆+ 299 m ∆- 428 m
NEUVIEME ETAPE
Jeudi 14 juin 2018
SAINT SALVY DE LA BALME
Ronda del peiraire
Ce matin nous prenons notre temps, nous avons commandé notre petit déjeuner pour 8h. Madame GAU a tout préparé, c'est nickel. Nous réglons et partons en voiture faire nos courses chez le boulanger et à la supérette. Nous partons en un premier temps en direction de Brassac voir la "Maison du Sidobre".
Très intéressant sur le travail du granit d’antan et de maintenant très mécanisé voire robotisé.
Nous regagnons Saint Salvy de la Balme pour faire notre randonnée terminale dans le Sidobre.
Le chemin est balisé jaune sur tout le parcours sans grandes difficultés. Nous sommes en plein cœur du massif granitique. C'est ici que sont exploitées les plus grandes carrières de France. Beaucoup de grosses roches partout, à un moment donné, à 3,8km du départ, on doit quitter la route. Il y a bien un chemin mais c'est marqué "Défense d'entrer, propriété privée". Moment d'hésitation. Coup de chance, un employé est en train de tondre les bas côtés avec son épareuse. Il arrête sa machine et nous assure que le chemin à suivre est bien celui-là. Nous le remercions, un peu plus loin on retrouve le balisage jaune. Le tourne à gauche a-t-il été retiré volontairement? Une convention a bien dû être signée. Mystère! Un peu plus loin une dame est à quatre pattes aux girolles. Elle nous explique que le chemin passe dans sa propriété et que cela ne la gène absolument pas de croiser des randonneurs. Elle tient à nous montrer le rocher de "La Vache".
Pourquoi pas?
Un tout petit peu plus loin un travail à l'ancienne qui n'a jamais été terminé.
Nous allons voir le fameux "Rocher tremblant de Lascombes". Léo essaie bien de le faire bouger, rien n'y fait. Pourtant plus loin on croise un groupe en train de pique niquer au bord de la route. Eux y sont aussi allés, et ont réussi sans aucune difficulté. Nous poursuivons notre chemin propre dans l'ensemble, toujours avec de beaux rochers. Plus le temps passe, plus nous recherchons un bel endroit pour nous restaurer aussi. Nous franchissons sans grandes difficultés des arbres tombés. Nous passons près de carrières en activité. On ne voit rien mais on entend bien le sciage de la pierre.
A 4 km de l'arrivée il y a au bord de la route un artisan granitier. Excellentes tables et banc. Nous sommes au soleil car aujourd'hui il fait très beau. Nous sommes très bien.
On termine notre joli parcours sans problème.
Nous avons parcouru 15,5 km
∆+ 337 m ∆- 338 m normal c'est une boucle.
Maintenant on va quitter le Sidobre, Les Monts de Lacaune, cap sur le "Caroux".
Petit arrêt à Brassac et son joli pont Romain
On rejoint Lacaune, un dernier au revoir au Montalet bien dégagé.
On monte à plus de 1100 mètres dans le Caroux avec de superbes paysages, pour arriver à destination à "Le Poujol/Orb". On rejoint "La maison d'hôtes" située dans une vieille maison place de l'église.
Les gérants sont très sympathiques. Après une petite lessive et douche, nous allons faire un tour dans ce joli village. Nous prenons la voiture pour nous rendre après Lamalou les bains à Hérépian afin de faire nos courses pour demain, c'est fermé à Le Poujol.
On revient dîner à Le Poujol sur Orb dans un petit restaurant près de la place sur la D908:" L'étape gourmande".
Un cabillaud sur pommes de terre écrasées
avec une petite salade
En dessert Françoise prend une crème Catalane
Léo un moelleux au chocolat
Avec un petit vin blanc de pays; du Montpeyroux.
Une fois rentré, Léo est à la recherche des fiches de randonnées pour les jours à venir. Il retourne à la voiture garée à 100m, rien. Panique! Puis en revenant à la maison d'hôtes, que voit-il sur la table de la salle du petit déjeuner? Les fiches sont là en plein milieu!
La journée se termine bien même si Françoise a encore une douleur à la cheville gauche. C'est la chaussure qui en est la cause.
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