GTJ 2012 Troisième partie

 

TREIZIEME  ETAPE

Dimanche 20 mai 2012 

LA PESSE    LELEX

L'odeur du pain grillé et l'angélus, nous rappellent qu'il faut se lever. Nous ne sommes pas en villégiature! Nous reprenons nos sacs allégés (Gérard nous redonnera ce soir le reste de nos affaires). Ce matin il fait un très beau soleil sur "La Pesse" ce qui nous donne du courage pour cette petite étape de "Lélex".

La Pesse

Gérard nous accompagne sur le chemin, mais avec ses problèmes de dos, il redescend au châlet. Nous montons à la "Borne au lion" lieu de résistance des maquis de l'Ain. Nous abandonnons le Jura.

Borne au lion

Nous aurions aimé trouver un balisage sur la barrière nous indiquant le "Crêt au merle" mais rien. Il faut avancer pour trouver les traits rouge et blanc. Aux niveau des "Closettes", une ancienne école complètement isolée, nous rencontrons des randonneurs, ils étaient au "Crêt de la neige" il y a 3 jours, pas trop de neige sur les hauteurs. Heureusement c'est notre étape de demain!

Ecole des Closettes

Rando très agréable, quelques gentianes printanières bleues jonchent le sol.

Gentianes bleues

Nous prenons la direction de "Niazet" par le petit chemin qui est, le nouvel itinéraire de la GTJ. L'état du chemin n'est pas terrible, pas carrossable, franchement mauvais, très boueux, de la caillasse, des branchages et le tout en forte pente descendante. Merci aux bâtons pour éviter la chute! Nicole n'en n'a pas, elle préfère marcher sans et elle tient bien le coup! Heureusement il devient bien meilleur et se transforme en sentier tapissé de feuilles .

Sous bois

On arrive bien vite dans la vallée de la "Valserine" une belle piste nous conduit au village de "Lélex". Nous passons devant un grand centre de vacances "d'Air France" inoccupé pour le moment.

A l'entrée du village, au bord de la rivière la "Valserine" une table de pique-nique n'attend que nous! Mi ombre, mi soleil, nous sommes très bien et prolongeons ce moment.

Vers 14h, nous entrons dans ce petit village qu'un de mes cousins a bien connu lorsqu'il encadrait un camp de scouts, il y a quelques..... cinquante sept ans!. Quand il a su que nous traversions le Jura, "peut-être passerez vous à Lélex" nous a-t-il écrit  sur son mail depuis la Turquie. Aloys ne manque pas de mémoire!

Lelex

Nous téléphonons à Gérard et en attendant son arrivée, nous déposons nos affaires à notre chambre d'hôte où la dame nous reçoit très chaleureusement. Nous faisons le tour de "Lélex". Tout est calme en ce dimanche, même les télécabines sont au repos jusqu'à cet été.

Télécabines

Gérard arrive, montons dans sa voiture, et allons visiter un village non loin de là: "Mijoux" Au bout du pont, nous sommes dans l'Ain. Nous faisons une halte à l'exposition de pierres fines et fabrique de bijoux.  Beaucoup de façades de "Mijoux" sont agrémentées de peintures représentant soit un corps de métier comme ici des "laveuses"

Soit comme ici un personnage typique des régions frontalières: un contrebandier.

Braconnier

Nos copains nous ramènent à "Lélex". Nous prenons un dernier verre ensemble et nous nous séparons. Eux retournent à leur chalet encore quelques jours avant de rentrer dans l'Yonne et nous, nous prenons possession de notre coquette chambre.

Il fait lourd, Michel, notre logeur, n'est pas optimiste pour demain: très mauvais, pluie et brouillard d'après la météo! Nous devions monter au "Crêt de la neige" à 1720m ! Il nous le déconseille vivement, trop dangereux et aucune visibilité! par contre il nous indique un itinéraire à prendre pour rejoindre "Menthières". Avant d'aller au restaurant, coup d’œil sur la météo à la télé: Pas beau du tout!

Au retour, de nouveau le bulletin météo: Rien ne s'arrange, on avisera demain!

Aujourd'hui, nous n'avons fait que 13km avec un dénivelé positif de 259m, c'était une étape touristique. Nous ne comptons pas notre balade à Mijoux. Nicole n'a pas eu l'air de trop souffrir. En fait, elle marche très bien et se sous estime.

 

 

QUATORZIEME  ETAPE

Lundi 21 mai 2012 

LELEX         MENTHIERES

Ce matin pas d'angélus pour nous réveiller, tout est calme! Un coup d’œil à la fenêtre, il a bien plu cette nuit! le ciel est bien menaçant. Nous déjeunons dans le petit salon à 7h45. D'après, Michel, le gérant, qui a regardé la météo montagne sur internet, ce devrait être mauvais aujourd'hui. Nous emprunterons donc l'itinéraire conseillé la veille et n'irons pas au "crêt de la neige". Nous quittons un "Lelex" brumeux vers 8h35.

 

Lelex

Nous avons déjà mis nos housses sur nos sacs et Françoise a enfilé son pantalon de pluie. Nous reprenons le chemin le long de la "Valserine" par où nous sommes arrivés hier et que nous continuons jusqu'au "Niazet". Il monte, il descend, il monte etc... en sous bois au dessus de la rivière. Dommage que le soleil ne soit pas de la partie!.

 

Le long de la valserine

Nous passons le pont en pierres de "Rouffy"

 

 

Pont de Rouffy

Le sentier devient escarpé ou feuillu, nous passons devant le "rocher aux hirondelles" pourquoi ce nom? pas vu une seule hirondelle! il est vrai qu'il bruine toujours! Nous arrivons au "Pont du Diable".

 

Pont du Diable

 

Nous changeons de rive et alternons pistes et chemins pour arriver à "Chezery-Forens" par la D991. Peu de voitures circulent.

 

 

Chezery-Forens

Pas d'abri, pas d'arrêt de cars couvert,  rien pour s'abriter pour notre casse-croûte. Nous optons pour le porche du "Relais aux moines"un gîte,hôtel. Pas question de s'asseoir, tout est mouillé! nous ne nous éternisons pas et cherchons la direction de "Menthières". On s'engage vers la fromagerie, mais rapidement, on s’aperçoit que nous faisons fausse route. Retour à l'église nous indique le GPS pour trouver le départ du bon chemin. Ce chemin devient très vite une petite sente après "Champroux" et se transforme en chemin herbeux non fauché.

 

 

Chemin herbeux

Nous sommes trempés: chaussures, chaussettes, pantalon...et il pleut  toujours! Nous marchons tête baissée et ne voyons pas trop le balisage! nous avons fait 300m de trop, il faut faire 1/2 tour. Le chemin monte très raide. Arrivés à la route, nous décidons de la suivre plutôt que de prendre le chemin trop mauvais. Le trajet est plus long mais oh combien plus facile! Au dessus de nos têtes, les avions de l'aéroport de Genève ne cessent de passer. Au lieu dit "La Biolaz" nous pensions être arrivés à la chambre d'hôte mais ce n'est qu'une ferme! Un peu plus loin, nous arrivons au col de "Menthières".

 

Col de Menthieres

Nous sommes arrivés à bon port, il est 15h, notre gîte est bien là. Un coup de cloche au sous-sol, une dame vient nous accueillir. Nous déposons chaussures et vêtements de pluie au vestiaire, et sommes invités à rejoindre notre chambre. C'est très grand avec petit coin salon, salle de bain, toilettes, le tout ambiance chalet. Grand réconfort! Dehors ce n'est pas terrible vu de la fenêtre; nous sommes dans les nuages!

 

brume de Menthiere

Nous retournons au vestiaire mettre du papier dans nos chaussures. Normalement elles seront impeccables demain matin. 10 vététistes arrivent, nous ne serons pas seuls ce soir. Bonne ambiance à table avec les cyclistes qui randonnent pendant 4 jours, le repas est très bien, avec un petit verre de prune pour finir. Pas de veillée tardive.

24km pour cette journée "pourrie" avec un dénivelé positif de 1044m. Demain ne peut pas être pire!

 

 

QUINZIEME  ETAPE

Mardi 22 mai 2012 

MENTHIERES        VOUVRAY

7h, les vététistes sont déjà au petit-déjeuner. Il a dû pleuvoir toute la nuit, cela tombe encore très fort. Nous ne sommes pas trop pressés de partir! ni les cyclistes du reste! La gérante est de bons conseils, elle nous indique le chemin à prendre jusqu'à Bellegarde. Nous nous éternisons un peu devant notre café et pain grillé. A 9h, nous sommes harnachés pour la pluie: pantalon de pluie, imper sur les sacs. Nous quittons "la Biolaz" dans les nuages.

 

 

La Biolaz

Ce n'est pas le grand confort en descendant vers "Confort". On ne voit pas grand chose: brouillard et pluie.. Annick, nous a vivement déconseillé de prendre le chemin trop brutal en cas de pluie, où nous aurions risqué la chute! Nous marchons d'un bon pas sur la route, puisque les km tombent pile toutes les 10 minutes! 6km/h.

Arrivés à "Confort" nous cherchons le parcours sportif qui va jusqu'à Bellegarde. C'est l'ancienne voie du Tram. Le chemin est plat jusqu'aux "Pertes de la Valserine". Nous sommes de nouveau sur le GRP "Tour de la Valserine, GR/ GTJ". Le chemin devient alors très mauvais, pentu et inondé. Nous marchons comme dans un ruisseau vaseux! Mais la récompense est au bout du chemin,le trajet vaut la peine; "Les Pertes de la Valserine" est un site exceptionnel.  La rivière a creusé des "oulles" (ou marmites géantes) dans les roches calcaires.

Les

La rivière disparaît dans des gorges sinueuses et profondes et devient très tumultueuse à l'approche de Bellegarde.

 

Valserine

Puis la "Valserine" ressort puissante vers un barrage, des cascades coulent des 2 côtés. Là encore spectacle extraordinaire.

Cascade

Nous suivons cette petite merveille,le parcours est physique et sportif, nous montons, descendons, passons en balcon.

Balcon au-dessus de la Valserine

De nombreuses marches et passerelles ont été mises en place.

 

Passerelle

Ce site est vraiment impressionnant!

Ce doit être formidable de faire ce parcours par beau temps, sous le soleil, des tables de pique-nique ont été installées tout le long....Ce ne sera pas le cas aujourd'hui pour nous! Nous trouverons bien un petit resto sur Bellegarde, pas question de manger sous la pluie! Nous arrivons sous le viaduc du pont de chemin de fer de Bellegarde et, à partir de ce moment là, plus de balisage! Pourquoi? c'est incompréhensible c'est pourtant toujours le GRP.?

Nous traversons la ville et trouvons une brasserie proposant steak-frites et salade. Assis au chaud, on ne pouvait pas trouver mieux!

Nous faisons quelques courses au "Carrefour market"  car aucune possibilité de se ravitailler durant les 2 jours à venir!

Avec l'aide du topoguide, du GPS, nous trouvons le GR pour "Ochiaz", là encore aucun balisage. La GTJ s'arrête t-elle à Bellegarde? La petite route est vraiment très tranquille, pas une voiture!

Nous atteignons "Vouvray" et très vite l'hôtel "Marinet". Le patron n'est pas là. En attendant, nous buvons respectivement un chocolat chaud et un "Perrier" Monsieur Marinet arrive, nous conduit à l'annexe où se trouve notre chambre. Comme par miracle, le soleil montre son nez, même si de nombreux nuages restent accrochés aux montagnes, ce qui permet à notre linge de sécher au vent. Une belle fontaine fait face à notre chambre.

 


 

Fontaine à Vouvray

Là encore c'est une journée avec peu de photos, le temps n'était pas fait pour sortir l'appareil. Nous avons fait 28,3 km pour 485 m de dénivelé positif et 1051 en négatif. 

 

SEIZIEME  ETAPE

Mercredi 23 mai 2012 

VOUVRAY       LES PLANS D'HOTONNES

Les ouvriers qui couchent à l'hôtel se lèvent de bonne heure. L'étape étant courte, nous prenons notre temps, nous sommes les derniers à prendre notre petit déjeuner à 8h. Il ne pleut pas, mais il ne fait pas grand soleil! Pourvu que ça ne se complique pas! Il est 9h lorsque nous quittons l'hôtel.

Nous retournons vers "Ochiaz" avec son église sur la hauteur du village.

Ochiaz

A partir de là, le GRP orange et rouge est bien balisé. On se demande pourquoi rien de Bellegarde à ici?

Le chemin grimpe assez raide au départ. Nous n'avons pas froid, nous retirons nos coupe-vent. Françoise souffle très fort, nous arrivons à une bonne piste qui monte à plat. Attention! Françoise veille et remarque le changement de direction, je ne l'avais pas vu! Il faut emprunter ce petit chemin à gauche, aussi raide que le précédent, pour atteindre l'auberge de "Catray".

 

Auberge de Catray

Nous continuons sur un chemin plus plat, assez large et arrivons sur une route tantôt bitumée, tantôt pierreuse. Les jonquilles ont fait place aux narcisses qui commencent à embaumer les prairies.

 

Narcisses

Le soleil joue avec nos nerfs, nous sommes en plein nuage lorsque nous arrivons au carrefour de la "Charnay"! Allons tout droit pour nous rendre à la ferme de "Tumet". Vigilance oblige pour le balisage! ce n'est pas évident, il faut prendre à droite, traverser une clôture, et la suivre sur la gauche. Ouf! maintenant tout est bien visible dans le bois! Jolie grimpette encore mais rien de bien sévère! Au "Crêt du nu", alors que nous allions poser les sacs pour pique-niquer, 4 randonneurs à la journée (vu la taille de leur sac) mangent. Un petit bonjour,sans plus, ils n'ont pas l'air de vouloir trop parler, nous allons plus loin dans une clairière. Le soleil est là ,de nouveau, pour nous réchauffer.

Après notre arrêt-buffet, nous poursuivons notre chemin jusqu'à la "Croix des Terments".

Croix des Terments

Le gîte de "La Pelaz" n'est plus bien loin et est très bien indiqué, il faut passer par les "Granges Charpy".

Encore une journée de rando, où nous avons rencontré pas mal de "circulation" sur nos chemins. Le temps pluvieux les rend heureux et peuvent encore se balader tranquillement sans crainte d'être ramassés...

Escargot

Il est 14h30 lorsque nous arrivons au gîte. Le propriétaire tond sa pelouse. Il nous conduit à notre chambre, après que nous ayions mis nos chaussures dans le séchoir de l'entrée. Avant le dîner, nous descendons dans le petit coin salon où se trouvent de nombreuses revues sur la montagne.

Nous avons fait aujourd'hui 17,300km, 832m d' ascension cumulée avec une altitude maxi de 1343m.

Bonne nouvelle: le ciel est bien dégagé sur le sud et plus de nuages bas!

Et demain pour notre dernière journée de rando? Beau parait-il!

 

DIX-SEPTIEME  ETAPE

Jeudi 24 mai 2012 

LES PLANS D'HOTONNES     CULOZ

 

L'étape étant longue, nous avons demandé notre petit déjeuner à 7h30. Jean-Jacques, le propriétaire du gîte, nous donne les derniers conseils pour la route en nous précisant de bien faire attention à certains endroits. il est 8h08 quand nous quittons "Les Pelaz". Il fait frais, pas de soleil à l'horizon pour le moment mais une légère brume.

Nous reprenons le trajet de la veille jusqu'à la "Croix des Terments" il nous a fallu une bonne 1/2h.  A la croix, il faut être très vigilants pour retrouver le GR9, heureusement que nous avions les indications de Jean-Jacques. Ensuite c'est vraiment mal balisé voir non balisé! Même, au niveau de la ligne à haute tension, il y a des balisages datant de Mathusalem et très fantaisistes...

Balisage fantaisiste

Heureusement que nous avions le GPS car il fallait quitter le chemin vers le point 188 et rien ne le précisait. Nous aurions pu tourner un bon moment! Arrivés vers la D30, le balisage est de nouveau cohérent, (les baliseurs baliseraient -ils en voiture?) Nous passons la "Grange d'en haut", poursuivons vers "Arvières" où un gîte est en construction mais, parait-il, ne ferait pas gîte d'étape.

Arvières

L'association GTJ aura peut-être son mot à dire!

Le soleil se lève, vient nous réchauffer et nous retirons nos anorak. Nous traversons une petite forêt avec des arbres remarquables par leur grosseur et leur hauteur. Le chemin maintenant grimpe assez fort en direction du col de "Charbemènes" que nous atteignons vers 13h30. C'est là que nous faisons notre pose casse-croûte.

Col de Charbemènes

1/2h d'arrêt et repartons en direction du "Grand Colombier". Le Chemin escarpé et pierreux monte, monte! et n'en finit pas. Il nous faut atteindre cette montagne.

Le colombier au fond

Avant de gravir le "Colombier", il faut rejoindre la "Croix de Colombier" que nous voyons au loin.

La croix colombier au loin

Enfin nous arrivons à cette fameuse "Croix du Colombier" à 1525m d'altitude.

Croix du Colombier

Le ciel est bleu mais toute la vallée est dans la brume. Dommage! La grimpette n'est pas terminée, en route pour le "Grand Colombier"! Quelques instants plus tard, nous sommes à 1531m. Le fameux panorama à 360° n'est pas très net, là aussi beaucoup de brume!

Vue du Grand Colombier

Après avoir bien monté, il ne nous reste plus qu'à...redescendre! en direction de "Culoz". Nous ne descendons pas directement par le versant sud, Françoise a un peu le vertige, mais par l'est moins abrupt. Nous laissons derrière nous le "Grand Colombier".

Grand Colombier

Nous suivons le D120, puis reprenons le chemin balisé. La descente se fait facilement même si elle est très très longue. On passe de 1300m à....300m. De temps en temps, le chemin en lacets est boueux! Plus on descend moins on a l'impression de se rapprocher de Culoz que nous voyons en bas.

Culoz

Pourtant nous descendons bien et d'un bon pas! mais "Culoz" est encore loin! 1h de marche entre ces 2 photos!

 

Culoz

Enfin nous arrivons au bout de cette longue étape dans cette petite ville de l'Ain "CULOZ". Une dernière photo pour immortaliser ce périple jurassien, devant le panneau identique à celui du départ de "Mandeure"

Arrivée à Culoz

Notre chambre d'hôte est en centre ville. C'est la maman du propriétaire qui nous reçoit, tout est nickel, un joli loft restauré avec goût. Il est 18h30 quand nous posons nos sacs à dos!

Après la douche, nous allons vers la gare pour dîner. Un bon petit resto, très classe. Nous nous payons le petit apéro qui s'impose et mangeons.

Pour cette journée nous avons totalisé 36,5km avec 1128m de dénivelé positif, 1977m de négatif.

Il ne nous reste plus qu'à  nous mettre au lit,  nous remémorer ces 17 jours sur le chemin avec  pleins d'images qui se mêlent avant de faire un gros dodo.

 

RETOUR

Vendredi 25 mai 2012 

CULOZ         MONTBELIARD

Nous montons à l'étage invité par notre hôte monsieur Bouet qui nous a préparé un petit déjeuner extra. C'est un sportif accompli, randonneur, cycliste. Son fils fait du vélo à haut niveau; Maxime Bouet pour ceux qui connaissent. Bien que tout jeune, il a déjà un beau palmarès.

Nous pouvons laisser nos affaires dans la chambre toute la journée. Cela va nous permettre de découvrir Culoz, avant de prendre notre train ce soir, en toute liberté.

Monsieur Bouet nous conseille de passer à la gare pour voir s'il y a un.train pour aller à Aix les bains juste à côté. Hélas pas de train pour revenir à temps cet après midi. Nous ferons donc de la marche à pied. Avant nous passons à l'office de tourisme, nous faisons tamponner notre fascicule GTJ attestant toutes les étapes que nous avons réalisées. A priori, nous sommes les premiers à avoir fait la GTJ pédestre dans son entier cette année.

Françoise n'a pas la grande forme ce matin, on ne peut pas dire que je sois au top non plus. C'est le contre coup de la fin de rando. Notre corps n'est plus habitué à ne rien faire. C'est un phénomène que subissent tous les randonneurs.

Nous passons à la librairie acheter des cartes postales et des journaux. Nous écrivons nos cartes, les postons puis parcourons les nouvelles. Nous retournons au restaurant prendre un plat du jour.

L'après midi nous allons faire un tour au bord du Rhône, nous sommes sur le GR9-Compostelle. Nous faisons quelques kilomètres. Il fait beau, en face le Colombier où nous étions hier, même aujourd'hui, nous ne pensons pas que nous pourrions voir la chaîne des Alpes, encore trop de brume.

 

Le Colombier en arrière plan du Rhône

De ce côté-ci du Rhône nous sommes en Savoie. Nous poursuivons notre promenade, flânons un peu, cinq grues volent au-dessus de l'eau, elles cherchent leur chemin. Nous devons rentrer notre train est à 17h56. Il faut récupérer les sacs à la chambre.

Le TER est à l'heure mais il prend un peu de retard en arrivant vers Lyon. Nous n'avons que 15 minutes pour changer de train. Notre correspondance est à 19h04.  Les minutes passent notre train est toujours au ralenti, nous arrivons en gare à 19h07. La salle des pas perdus est noire de monde, les trains en partance sont affichés mais pas les quais. D'un seul coup les panneaux s'animent, tout s'affiche, tout le monde bouge, se précipite vers son train.

Notre TGV arrive, coup de bol, il avait aussi 1/4 d'heure de retard.

Nous fonçons à plus de 300 km/h pour remonter sur Belfort. Drôle d'impression, sacré contraste après nos 17 jours de marche pour parcourir 417 km,  avec 14252 m de dénivelé positif et 14311 m de dénivelé négatif.

Nous sommes revenus dans la vraie vie. Chantal nous attend à la gare de Belfort. Nous passons un merveilleux week-end en famille avant de rejoindre nos pénates.

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