Digne Nice Première partie

Pourquoi ce parcours Digne-Nice

Cela n'a rien d'un parcours mythique ou historique comme le Stevenson ou le sentier Cathare. Tout simplement en 2004 avec Françoise nous sommes partis une semaine en vacances à Castellane afin de randonner dans les gorges du Verdon. Un jour au cours d'une balade en voiture vers Digne nous sommes tombés à Saint André des Alpes sur une petite gare. Ayant passé mon enfance dans des gares, en tant que fils de cheminot, je n'ai pu m'empêcher d'aller voir cela de plus près. C'est là que nous avons découvert le "Train des pignes". Nous nous sommes dit: "Cela serait bien un jour de randonner de Digne à Nice et de remonter par le "Chemin de fer de Provence".

C'était le 1er mai 2004, 7ans plus tard nous réalisons notre promesse.

Le mardi 11 et mercredi 12 mai ont été des journées de transfert, nous en avons profité pour rendre une petite visite à Sandrine avant d'être reçu chez Annette et François.

Arrivés à Digne nous sommes allés  chez "Décathlon" acheter les cartes Top 100 IGN 164 et 165 que nous n'avons pu nous procurer avant. Nous passons aussi à l'office de tourisme pour nous renseigner sur l'état et le balisage du chemin à emprunter le lendemain. Personne n'a pu nous répondre....

Il nous restait plus qu'à rejoindre le parking de l'hôtel où notre voiture séjournerait pendant notre périple.

Après avoir pris possession de notre chambre, nous allons en repérage pour savoir où démarre le GR. Après avoir trouvé, nous nous pressons un peu car le ciel se charge et quelques gouttes commencent à tomber.

"L'Aiglon" est avant tout un hôtel restaurant de curistes. La soirée sera très calme.

 

PREMIERE ETAPE

12 mai 2011

DIGNE LES BAINS                 CHABRIERES

 

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Nous nous levons à 6h45, nous nous préparons, un coup de téléphone de la réception nous demande de déplacer la voiture qui gêne un client qui désire partir. Cela tombe bien nous étions sur le point de prendre notre petit déjeuner. Nous déplaçons la voiture sur le parking public face à l'hôtel, le patron viendra la récupérer pour la mettre à l'abri dans le parking privé.

Le petit déjeuner en libre service est très correct. Nous réglons, sac au dos nous partons faire nos courses. Le Huit à huit à deux pas de l'hôtel est ouvert, nous trouvons tout ce dont nous avons besoin pour nous restaurer les deux midis à venir. Il ne reste plus qu'à passer chez le boulanger..

Il est 8h30, nous partons retrouver le départ du GR que nous avons repéré hier soir.

   

 

 

 

 

 

 

            Oups! Cela grimpe très vite et très fort pour une première étape. Nous surplombons rapidement Digne.

Très fort dénivelé la première heure, le GR de "La grande traversée des préalpes" est bien balisé dans l'ensemble.

Nous croisons un groupe de randonneurs qui va au sommet de "Cousson", 500m plus loin au "Pas d'Entrages" un couple va aussi au "Cousson".

Entrages est en vue, il ne reste plus qu'à descendre, cela se fait facilement en 1/2 heure.

Nous passons le joli village d'Entrages, Chabrières est indiqué, le dénivelé est nettement moins accentué maintenant, même si cela remonte un peu. Nous passons dans des paysages schisteux; Sainte Marie en 50 fois plus grandiose!

Nous quittons le GR comme prévu, Chabrières sera balisé en jaune dorénavant.

Encore un faux plat positif, nous trouvons une belle clairière ombragée pour casser la croûte. L'endroit serait parfait si de grosses fourmis n'avaient pas décidé d'élire domicile ici. Il faut savoir partager!

Après 3/4 d'heure de repos nous reprenons le chemin qui tourne brutalement à gauche en laissant la piste forestière. Nous descendons ce chemin casse pattes, je devrais dire casse cul car le postérieur de Françoise va tâter le sol à deux reprises.

Cela descend vraiment très fort, tout est rassemblé: aiguilles de pin très glissantes, pierres qui roulent, pommes de pin, racines. je ne me moque pas car moi aussi je vais me retrouver sur les fesses. Nous perdons très rapidement 300 m d'altitude pour arriver sur la route tout près de la rivière et du train. Ici la vallée est  très étroite, nous sommes très proche des "Clues de Chabrières".

Reste à trouver l'hôtel. A droite au loin une pancarte sur la route. Je demande à Françoise de m'attendre, je pars en reconnaissance. La pancarte indique le "Relais de chabrières". Nous, nous avons réservé à "l'hôtel des Clues".

Je vais voir, il y a un hôtel anonyme fermé, à côté le Relais, plus loin un restaurant. Je poursuis la route mon hôtel doit être dans les clues. Normalement je n'aurais pas dû arriver ici, mais plutot de l'autre côté du village de Chabrières. Je poursuis un peu, vois des employés en train de tondre les bas côtés avec un giro-broyeur. Ils me disent que les seuls hôtels existants sont ceux que je viens de passer. je fais demi tour, reviens vers l'hôtel anonyme et m'aperçois qu'au verso de la pub de bière, que j'avais vu à l'aller, est bien inscrit "Hotel des Clues".

C'est un premier point, mais l'établissement est fermé! Françoise qui commençait à s'inquiéter vient à ma rencontre. Un monsieur sort du jardin de l'hôtel avec une brouette, je me présente.....

Il y a un problème, le monsieur est bien le patron mais nous ne sommes pas prévus, personne à l'hôtel restaurant ce soir. Françoise insiste; nous avons réservé depuis fin janvier. Le monsieur se pose quand même quelques questions, il s'absente quelques minutes, revient. On voit bien sur son visage qu'il est ennuyé, c'est sa maman qui a noté la réservation sans le lui dire! Il y a effectivement une trace écrite. Tout change, l'hôtel sera ouvert, le restaurant aussi.

Ouf! Nous nous installons dans notre chambre. Une bonne douche réparatrice, Françoise fait une petite lessive et va étendre au soleil.

Nous nous reposons un peu, le temps dégénère, cela gronde, quelques gouttes tombent il faut récupérer les vêtements.

Le soleil revient très vite, nous allons en repérage pour savoir où se trouve notre chemin pour demain. Rien d'évident, nous tombons sur un autochtone qui nous indique par où partir. Retour à l'hôtel, les propriétaires sont en cuisine. Nous discutons ensemble, le monsieur, qui a des faux airs à Kad Mérad, va chercher son ordinateur portable pour nous montrer le village ruiné de Creisset où nous passerons demain. Une association y organise une fête tous les ans. Nos hôtes sont vraiment très gentils, ils nous invitent à passer à table.

Nous mangeons très bien, il y a qualité et quantité.

Nous montons dans notre chambre dépourvue de télé, des revues sont à disposition, c'est très bien ainsi.

Pour cette première étape nous avons fait un peu plus de 19km au moins 20 pour ma part avec le repérage.

Nous avons mis 7h 03   D+ 986m    D- 960m

 

DEUXIEME ETAPE

13 mai 2011

CHABRIERES           BARREME

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Nous prenons notre petit déjeuner à 7h15. Il fait très beau ce matin. Après avoir réglé et salué nos hôtes, nous allons faire un petit tour dans le hameau de Chabrières où il n'y a pas grand chose à voir à part l'ancienne gare, l'ancienne école et quelques maisons.

Départ de la randonnée 8h15, nous empruntons le chemin repéré hier, il faut passer le petit pont au niveau de la propriété privée. Il est balisé jaune, il s'élève très vite. Nous apercevons la Chapelle ruinée St Etienne.

La montée est continue jusqu'à Creisset. Nous visitons le village, où ce qu'il en reste, c'est-à-dire pas grand chose!

il est 10h18, nous reprenons le chemin et nous nous arrêtons au refuge de Villars très bien tenu par une association. 

Nous remplissons notre bouteille à la fontaine avant la très longue ascension jusqu'au village en ruines suivant.

Françoise peine dans la montée, elle s'arrête pour boire et faire une petite pause. Il est 12h40.

Au village, nous cherchons le chemin à gauche qui se dirige vers Barrême. 

Nous croisons 2 autrichiens qui arrivent à "Poil" non, non, ce n'est pas ce que vous croyez, nous aussi nous sommes à "Poil" ou plutôt à "Le Poil", le village ruiné où habite quand même quelqu'un, une maison a été restaurée.

Nous discutons un peu avec eux ils vont prendre le même petit chemin que nous mais pour faire une boucle et revenir à Majastres où ils ont laissé leur voiture.

Ce petit chemin, pas très facile à trouver au départ, grimpe un peu et nous mène à une piste. Comme prévu, nous la prenons vers la gauche et, très peu de temps après, gros dilemme nous ne savons plus très bien où passer!

Une pancarte indique soit "Les Moulières" soit la "Source de Melle" mais rien sur "Barrême".

Au loin le temps s'obscurcit, des éclairs zébrent le ciel.

Nous passons un coup de fil à l'hôtel où nous coucherons ce soir pour demander conseil. La dame nous dit de prendre Moulières pour nous rapprocher de la route ce qui serait plus prudent avec l'orage qui gronde.

Nous prenons donc ce sentier balisé en jaune, il faut être très attentif le balisage n'est pas au top!!

Nous décidons de casser la croûte pendant qu'il fait encore  soleil. Nous ne nous éternisons pas, à peine 1/2 heure d'arrêt. Nous reprenons notre descente, arrivons à une piste et oh miracle! une pancarte indique Barrême à 2h30 de marche! nous devrions donc arriver vers 17h.

L'orage gronde toujours à l'horizon, le ciel devient très noir.

La piste monte doucement et régulièrement jusqu'au col, ensuite c'est une longue descente jusqu'à Barrême.

Le chemin devient humide puis très boueux, l'eau a dû tomber très fort il y a peu de temps. Une belle salamandre est sur le chemin.

Barrème est en vue!

Nous arrivons au village où se trouve une ancienne distillerie de lavande.

il nous reste à trouver l'hôtel de la gare, on vient de passer la ligne de chemin de fer, la gare ne doit pas être très loin.

Effectivement en face la petite gare, à côté de la distillerie l'hôtel aux volets bleus. La gérante nous attend, nous serons les seuls clients ce soir.

Elle nous conduit à notre chambre, les wc et les toilettes sont en face sur le palier. Après une bonne douche, nous allons visiter le village, c'est très vite fait. 2 boulangers et un proxi ouverts demain matin dès 7h30. Nous ferons donc nos petits achats en partant.

Nous prenons notre repas à 19h15. Ici pas de chichi: de la soupe fort bonne, un steak assez cuit avec des carottes à l'eau, du riz à la tomate (cela reconstitue le randonneur...), du fromage  et une boule de glace.

Nous n'avons plus qu'à aller nous reposer dans notre palace!

C'est une chambre avec un lit à l'ancienne! Ne pas chercher la télé ni l'interphone.

 Aujourd'hui 9 heures de rando       40220 pas  26 km   D+ 1582m    D- 1481m

 

TROISIEME ETAPE

  Samedi 14 mai 2011

 BARREME     SAINT ANDRE DES ALPES

 

 

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Petit déjeuner 7h20: yaourt, confiture d'orange, beurre, jus de fruit. Nous réglons (plus cher que la veille pour une prestation moindre).

Nous allons faire nos courses et, à 8h3O nous commençons notre randonnée.

Il faut sortir du village, laisser la route St Jacques, laisser la D19 et prendre le chemin à gauche. C'est une belle piste qui grimpe bien mais facilement.

Nous arrivons à une autre piste que nous prenons à droite. C'est balisé "Moriez" Nous arrivons au pied de la "Clavoune" en un peu plus de 2h. Le chemin est toujours bien balisé en orange.

Bifurcation Hyeges-Moriez, pas de problème nous descendons par la D419.

C'est à 12h45 que nous découvrons Moriez et nous nous installons sur un banc pour nous restaurer.

Le ciel commence à se charger.

Nous prenons le chemin au dessus de la route qui va nous conduire au col de Robines avant Saint André des Alpes.

Petite montée, pas méchante. Arrivés vers le col, nous avions prévu de prendre la route, mais une pancarte indique "St André" par la Dindière.

En regardant la carte, effectivement cela fait un petit crochet. (je ne me suis pas trop attardé sur les courbes de niveau: grossière erreur!!!) ça grimpe très fort, deuxième erreur, nous ratons la descente sur St André et poursuivons le chemin qui devient très dangereux avec des ravins à pic.

Nous trouvons un petit sentier, non balisé, qui descend  dans un pré et nous ramène sur une route qui nous conduit à la gare.

C'est la gare où nous avions vu pour la 1ère fois , d'après Françoise, le train des Pignes. A l'époque, nous nous étions dit, qu'après les gorges du Verdon, nous pourrions faire Digne-Nice à pied et revenir par ce petit train, et bien nous y voilà!

Un monsieur est assis sur un banc à la gare, nous lui demandons où se trouve le gîte de "Cougnas". Il connaît.

Nous passons devant l'office de tourisme, il est fermé et ouvre à 15h30. Comme il est 15h, nous allons au gîte.   Nous suivons les indications de la pancarte, mais nous faisons un grand détour. une dame nous informe que le gîte est un peu plus loin.

Plus loin encore, alors que les premières gouttes commencent à tomber, un monsieur nous indique avec précision notre lieu d'hébergement! En fin de compte,nous n'aurions jamais dû quitter la D 202.

Il est temps d'arriver, il pleut très fort et le gîte a l'air fermé.

Nous frappons, pas de réponse. La porte est ouverte, nous la poussons. On appelle.... une voix arrive du fond d'un lit: c'était l'heure de la sieste!

Didier, le responsable émerge petit à petit et nous conduit à notre chambre: tout est nickel

Il pleut de plus en plus fort! le ciel est très noir! on s'en moque: c'est l'heure de la douche!

Profitant d'une éclaircie, nous allons en repérage dans le village, réservons une table chez "Mado"spécialités africaines..

Nous allons à l'office de tourisme, très bon  accueil, nous discutons avec la responsable sur notre circuit de demain.

Nous allons dîner chez Mado à deux pas du gîte:

Excellent colombo de poulet avec son riz blanc, sa sauce pimentée, salade et en dessert, beignet d'acacia , glace au café, le tout arrosé d'1/2 rosé de provence!

Il ne nous reste plus qu'à regagner notre gîte.

 

34100 pas        6h50 de rando  25 km     D+ 1077m   D-   915m

 

QUATRIEME ETAPE

  Dimanche 15 mai 2011

 SAINT ANDRE DES ALPES       ANNOT

 

 

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Lever 6h45. Nous rangeons nos affaires et descendons dans la salle préparer notre petit déjeuner. Vaisselle faite, nous n'avons plus qu'à enfiler nos chaussures et partir.

Il fait beau ce matin, encore quelques nuages à l'horizon.

Courses à l'épicerie, charcuterie , boulangerie et à 8h15 nous sommes en route.

Direction de la "Mure". Nous suivons la route qui longe la voie de chemin de fer. Après la "Mure" le chemin balisé suit carrément le ballast! Nous demandons à une dame, qui habite l'ancienne gare, elle ne veut pas nous répondre ne voulant pas nous faire prendre de risque! Elle nous dit qu'un train doit passer dans quelques minutes. Nous continuons donc le long de la voie puisque le balisage est là. Peu de temps après le petit train passe à grands coups de klaxon, on se range et le conducteur nous salue.

(Benoit nous envoie des messages relatant les déboires de DSK...)

Nous pouvons marcher maintenant en toute sérénité le train étant passé. Nous traversons la rivière  avec un passage protégé sur le pont pour les piétons.

Nous quittons les rails, prenons le chemin balisé en jaune pour "Allons".

Nous attaquons une bonne montée.

A un carrefour de chemins, un panneau à l'orientation incertaine: soit tout droit, soit à gauche! Tout droit le chemin se sépare encore en 2. Nous partons à gauche balisage en jaune.

Au bout d'un moment, mauvaise impression: nous voyons "Mure" sur la droite ce qui n'est pas normal. Je pars seul en éclaireur laissant Françoise quelques instants, nous ne devons pas être sur le bon sentier.

Dès mon retour, nous retournons à notre 1ère pancarte et essayons le chemin de gauche....Il descend alors que nous devrions monter!! mauvaise piste? Nous retournons au point de départ. Après avoir dépassé largement l'endroit où nous étions la première fois, toujours cette mauvaise impression: notre bonne piste doit être plus bas, parallèle au chemin où nous sommes!

Françoise, découragée veut retourner à St André et prendre la route! Quant à moi, je veux retouner en repérage pour retrouver la bonne direction. Françoise n'est pas rassurée de rester seule dans la forêt!

Je pars donc à travers bois avec ma boussole. Je vise plein nord, j'arrive sur un vallon nord/ouest qui semble aller sur la bonne piste. Ca descend très fort, je fais un roulé boulé, plus de peur que de mal. Je me relève, continue et arrive enfin sur un chemin. Je fais des marques au sol(tel le petit Poucet) pour repérer l'endroit d'où je viens.

Tout le long du chemin, nous communiquons avec Françoise en faisant des "ho hé"en espérant que l'autre  entende. Le chemin semble bon et est balisé en jaune. Je vais donc prendre une photo.

                                                                   Plus d'appareil !!

Je reviens en arrière, pas d'appareil, puis retourne à l'endroit où je voulais prendre la photo: rien.

je remonte le chemin abrupt, toujours en faisant des "oh hé". Françoise me répond. Je la rejoins, elle commence à avoir froid et lui annonce 2 nouvelles: La bonne: j'ai retrouvé le chemin, la mauvaise: j'ai perdu l'appareil photo!

Nous nous engageons tous les deux et regardons par terre pour éventuellement le retrouver. Nous atteignons très vite le vallon qui descend bien. Françoise se retrouve sur les fesses, on continue la descente et oh miracle! devant nous l'appareil photo!  Le moral remonte.

Il nous faut atteindre la crête. La montée est rude. Nous arrivons au sommet, cote 1403m, il est midi. Le chemin descend au lieu dit "de la fôret", on arrive sur la D52.

"Allons" n'est pas très loin, nous y arrivons à 13h45. des enfants jouent aux boules sur la place. Ils ne connaissent pas le chemin qui conduit à Annot. Une pancarte indique Annot par le GTPA (Grande Traversée des Pré Alpes) en 5H20.
Nous avions prévu de prendre un autre chemin allant directement à la "Basse d'Annot".

Nous cassons la croûte.

Au départ d'Allons, le terrain ressemble bien à la carte IGN. On laisse le GTPA et prenons un chemin qui doit être le nôtre. Bonne montée, balisage en rouge et blanc: bizarre!

Nous allons plein Nord/Est voir Nord alors que nous devrions mettre le cap sur l'Est.

Je pars de nouveau en repérage: j'arrive à des ruines indiquées sur la carte: conclusion:c'est le mauvais chemin!

Demi tour à la recherche d'un chemin à gauche. Nous entendons des voix, des gens arrivent effectivement d'un chemin à gauche. Nous entamons une conversation, nous sommes bien sur le bon chemin mais ils ne sont jamais allés au bout. Ce sont des personnes agées de 80 ans, en pleine forme, qui font un petit tour. Nous écoutons leurs conseils et allons vers Annot.

Tout à coup la pente augmente, on ne voit plus de chemin dans la caillasse! Sur la carte on voit bien le chemin allant tout droit à travers des courbes de niveaux resserrées. L'enfer recommence, il faut gravir ce mur de pierrailles, d'arbres.. Françoise est désespérée.

Nous escaladons durant près d'une heure! chacun essaie de trouver le meilleur endroit. Entre chutes et écorchures, Françoise croit avoir retrouvé le bon chemin. Effectivement nous atteignons la cîme quand 2 quads arrivent. Ce sont des agents de l'ONF. Très sympathiques, ils nous confirment que le chemin n'est plus balisé! Nous ne sommes pas, comme prévu, à la "Basse d'Annot" mais à la "Basse d'Allons", un peu plus à l'ouest! Il suffit de prendre la piste et ensuite le chemin est de nouveau balisé en rouge et jaune. OUF! Ils nous demandent si nous avons assez d'eau, si nous avons besoin de quelque chose. Nous les remercions chaleureusement.

Nous arrivons à la Basse d'Annot (cote 1491m), le chemin est bien balisé pendant un petit moment, beaucoup moins bien par la suite.

Un gros travail reste à faire aux baliseurs du département.

Le chemin pas très bon, invisible de temps en temps, coulées de terre qui barrent le chemin.

Enfin nous arrivons enfin au petit pont d'Annot.

18h15  hôtel en vue!

(Certainement la pire étape que je n'ai jamais faite depuis 7 ans).

Combien de pas? On ne le saura jamais: j'ai perdu le podomètre!

La douche n'est pas de trop!!

Avant le repas du soir, nous allons au café prendre respectivement un coca et un perrier menthe histoire de se remettre en forme.

19h30 repas à l'hôtel: buffet de hors d'oeuvre, coq au vin pour Léo, noix de pétoncle pour Françoise et en dessert île flottante

Inutile de vous dire que l'extinction des feux a été  rapide! Demain sera un autre jour!

Environ 24 km de rando avec les allers et retours   10h de rando   D+ 1259m    D- 1457m

 

Digne-Nice deuxième partie, cliquer içi