Préambule

Ma première rando en solitaire en 2005 était un défi. Habitué à faire des randos de quelques heures voire d'une journée, j'avais dit à mes enfants qui résident en région Nantaise et Nazairienne, quand je serai en retraite, j'irai vous voir à pied. J'ai tenu mon pari et ai rejoint l'atlantique en suivant le canal du Berry, le Cher et la Loire. Ne pouvant en rester là, je suis allé à l'est, au nord, et l'an dernier au sud avec un copain.

Tout cela depuis le ou les "Centre de la France", plusieurs communes revendiquant ce titre. Cela dépend de l'époque à laquelle ont été fait les calculs et de la prise en compte ou non des départements d'outre mer.

Ayant fait les quatre points cardinaux de la France, il me fallait trouver autre chose, j'étais devenu addict. Une autre donnée s'est ajoutée, Françoise mon épouse est elle aussi maintenant en retraite, je n'allais pas partir et la laisser languir seule, surtout qu'elle aime aussi marcher. Je n'ai donc pas eu trop de mal à la convaincre de partir avec moi lors de ma prochaine expédition.

Il y a quelques années avec Louis-Claude un collègue de travail, nous évoquions nos balades, lui étant un grand voyageur, amateur de haute montagne, il parlait de faire le chemin Stevenson avec un âne. Le temps a passé, la traversée des Cévennes me tentait,l'âne beaucoup moins. Ayant lu le bouquin de Stevenson, je ne voyais pas m'improviser ânier du jour au lendemain

C'était décidé  nous allions faire le chemin que Stevenson avait parcouru en automne 1878. Les conditions actuelles n'ont plus rien à voir, il existe un chemin balisé le GR70, une association Stevenson, des gîtes, des chambres d'hôtes, des hôtels sur le parcours, des cartes, le téléphone, internet....

Il est grand temps de le faire avant que cela devienne un phénomène de mode comme Saint Jacques de Compostelle.

Dans l'esprit de pas mal de gens, si tu n'as pas fait Compostelle, tu n'es pas un vrai randonneur. Ce genre de propos ne me préoccupe guère. Je reconnais tout à fait la performance de cette rando, ce qui m'intéresse c'est le plaisir de marcher, d'apprécier de beaux paysages, si possible sous le soleil, de redécouvrir la géographie, l'histoire de nos régions et au passage de faire des rencontres.

 PROLOGUE

Après un voyage en voiture, nous arrivons au PUY à 11H30, nous faisons le tour de la ville et trouvons une cafétéria pour nous restaurer avant de faire une visite de la capitale du Velay.

Nous nous garons à l'ombre sur un parking proche de la piscine.

La chapelle Saint Michel est toute proche. Nous prenons notre billet nous donnant accès aux 286 marches, histoire de se mettre en jambes pour demain.

 

 La montée se fait très bien, du haut nous jouissons d'une vue exceptionnelle. Nous descendons pour visiter la ville,ses petites rues avec les ateliers de dentelières.

Nous continuons par la montée à la Cathédrale, Françoise a compté 133 marches.

En allant vers la gare, afin de repérer les lieux pour le retour en car vers Le Monastier après notre rando, nous passons devant l'usine de la fameuse verveine du Velay

Cela fait un peu penser à l'ancienne usine LU à Nantes avec son mirador.

L'après midi avance vite, il nous faut rejoindre Le Monastier si nous voulons voir un peu le village, demain matin nous n'aurons pas le temps.

Nous arrivons à l'hôtel "Le provence" où nous avions réservé. Le patron est très agréable et très serviable. Je laisserai la voiture pendant toute notre randonnée. Nous montons nos sacs dans notre chambre il est déjà 17h15, le repas est à 19h30 cela nous laisse deux heures pour flâner dans les rues. Ce village ne m'est pas totalement inconnu puisque, il ya quelques 58 ans mon frère aîné était venu en colonie de vacances ici. La colo comme bien d'autres n'existe plus. Mes pas irons certainement sur les siens, à l'époque dans les colos, les monos faisaient arpenter les gamins.

Le Monastier est un joli petit village avec tous les commerces, nous pourrons faire les courses avant de partir demain.

L'église et son joli clocher à peigne

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Stevenson 2009 1ère partie