BBT Rando 3ème partie

VINGTIEME ETAPE

Mercredi 28 mai 2008

MAUBOURGUET     TARBES

Françoise nous transfert à Maubourguet pour faire l'étape Maubourguet-Tarbes.

Nous partons à 9h de Maubourguet, aujourd'hui, cela change tout nous avons un sac à dos allégé avec simplement nos papiers, de l'eau, quelques barres de céréales ainsi que l'appareil photo.

Nous marchons à plus de 6 km/h, nous sortons par la D975 puis très vite nous prenons le chemin qui longe la voie de chemin de fer. Nous traversons la D975 pour rejoindre Nouilhan.

Caixon, Saint Lézer, Talazac, à Siarrouy nous faisons une pose boisson.

Ce sont alors les villages de Lagarde, Oursbelille.

A Borderes sur l'Echez nous sommes alors dans les faubourgs de Tarbes. Nous nous repérons grace aux cartes des arrêts de bus.

Nous arrivons chez Maryse et Christian à 14 heures.

Nous avons fait 30 bornes en 5 h de marche avec un beau soleil. Nous arrivons juste pour mettre les pieds sous la table. Nous prendrons la douche plus tard.

L'après midi Maryse nous emmène visiter Lourdes. C'est impressionnant.

 Cette ville est un piège pour les gens en détresse.

 

VINGT ET UNIEME ETAPE

Jeudi 29 mai 2008

TARBES           SAINTE MARIE DE CAMPAN

Après avoir déjeuné , Maryse nous dépose sur la D8, une route parallèle à la route officielle qui va sur Bagnères de Bigorre. Il y a beaucoup de monde, nous ne pouvons rester sur cet axe, nous prenons la première route à gauche pour retrouver des petits villages. La chaîne des Pyrénées s'offre à nous majestueuse.

Le Pic du midi de Bigorre accroche les nuages. Nous ne le verrons jamais complètement dégagé.

Bernac Debat, Bernac Dessus, Vielle Adour, là se pose un problème, la route parallèle à la D8 n'existe plus, il faut grimper plus à l'est et passer par Orignac.

On se renseigne sur le bon chemin à emprunter ça monte très fort jusqu'au petit village.

 

Il est 11h08, il ne reste plus qu'à redescendre sur Bagnères de Bigorre. Nous y arrivons à midi et quart. Françoise que je viens d'avoir au téléphone nous donne rendez-vous au square vers la gare pour pique-niquer.

 On repart à 13h15 par la petite route de l'autre côté de l'Adour.

Cela monte doucement, nous passons Gerde, Asté, Beaudéan, puis Campan. Nous voyons la voiture que Françoise a laissée vers l'office de tourisme. Nous passons devant le petit cloître, nous poursuivons vers Sainte Marie de Campan la pente s'élève petit à petit. Françoise nous double, nous la retrouvons très vite à Sainte Marie de Campan, il est 15h15.

 Mine de rien aujourdhui nous avons fait 37 Km.

Pour terminer la visite nous montons en voiture au Col d'Aspin. IL y a des vaches en liberté.

 

VINGT DEUXIEME ETAPE

Vendredi 30 mai 2008

SAINTE MARIE DE CAMPAN       COL DU TOURMALET

 

Après un bon petit déjeuner, Francoise nous emmène en voiture à Sainte Marie de Campan. Nous avons un sac allégé comme depuis deux jours.

Il est 8h45 quand nous attaquons le col du Tourmalet par le chemin de Peyrehitte qui prend à moins d'un kilomètre sur la route du col d'Aspin. Il fait bon ce matin, le soleil est voilé c'est quasiment idéal pour faire notre grimpette. Le chemin suit l'Adour de Gripp en restant parallèle à la vraie route du Tourmalet. La chaussée est très bonne avec un énorme avantage; il n'y a pas de voiture. Il faut dire qu'il y a beaucoup plus de cyclistes que d'automobiles. Ce chemin nous conduit jusqu'à Artigues, vers la centrale électrique à 1200 mètres d'altitude.

 

 

Nous faisons un arrêt boisson, barre de céréales avant de rejoindre la vraie route. Cela grimpe toujours doucement à 8,5%. A pied c'est très bien, en vélo cela semble moins facile.

A 11h15 nous sommes à la Mongie où nous attend Françoise. Tout est fermé, la saison d'hiver est terminée, la saison d'été pas encore commencée. Nous prenons quand même quelques photos. Le téléphérique fonctionne mais Françoise qui est là depuis 1/2 heure voit des touristes monter et redescendre toute suite; il n'y a aucune visibilité, le Pic du midi de Bigorre est complètement noyé dans les nuages. Ils en sont pour 30 €, circulez, il n'y a rien à voir.

Il nous reste 315 mètres de dénivelé pour atteindre le sommet. Nous pensions mettre beaucoup plus de temps, cela se monte très bien même si le poucentage s'est accentué, cela se mesure à la longueur de la langue tirée par les cyclistes. Les premières nappes de neige se situent juste au dessus de La Mongie. Il fait de plus en plus froid. Françoise du haut du col nous aperçoit et vient à notre rencontre. Des lamas broutent sur la hauteur. Serions nous au Tibet?

 

 Dans les derniers lacets du col il reste des congères de plus de 4 mètres de haut. 

 

Nous atteignons le sommet à 12h40, il fait 8°, le vent souffle assez fort.

 Nous prenons le chemin qui monte au Pic du midi, nous faisons 200 mètres, impossible d'aller plus loin, avec toute la bonne volonté pour un marcheur, un véritable mur s'élève devant nous.

Pas besoin d'explication, inutile de dire comment cela doit être 700 mètres plus haut. 

 

 

Notre périple est donc bien terminé!